Economie
Simon Lourdel, 13 ans, e-businessman précoce et bluffant Imprimer Envoyer
Vendredi, 13 Avril 2018 17:35
Simon-Lourdel2.jpg-vignetteL'e-business n'a pas fini de nous étonner en suscitant des vocations dès le plus jeune âge. C'est le cas de Simon Lourdel, aîné d'une fratrie de trois enfants, youtubeur dès l'âge de 6 ans avant de devenir créateur de sa marque de vêtements éthiques en ligne Take off - décollage en anglais – qui respecte la cause animale et les droits de l'homme. En 4ème au collège Saint-Thomas, Simon affiche une maturité impressionnante, à l'instar d'un parcours digne de celui d'un entrepreneur adulte. Aujourd'hui, s'il se dit fier d'avoir fait ce qu'il a fait, il exprime aussi ses doutes, ses difficultés, ses objectifs, que ce soit sur le plan scolaire ou entrepreneurial.
Tout a commencé à 6 ans quand il tournait des vidéos avec un vieux téléphone portable qu'il postait aussitôt sur You Tube. A 10 ans, il découvre une plate-forme numérique de vente en ligne de vêtements personnalisés et c'est le déclic. « Pourquoi pas créer et vendre mes vêtements ? » s'interroge-t-il. C'est désormais chose faite et la chance lui sourit alors qu'il n'a que 13 ans. Ses parents l'aident à lever des fonds pendant qu'il élabore un business plan et apprend à maîtriser les outils numériques, Adobe… « J'ai rencontré deux influenceuses, Uneptitejajoux (12 ans) et Léaa (13 ans) qui m'ont aidé à faire connaître ma marque Take off de sweats, polos et tee-shirts pour une clientèle jeune (de 7 à 17 ans), je commence à avoir ma charte graphique », raconte-t-il sans sourciller, « aujourd'hui, elles pourraient vivre de cette activité, moi aussi je pourrais y arriver ». Sur Instagram, 150 à 1000 abonnés supplémentaires arrivent chaque jour, et sur You Tube, il a totalisé 450 000 vues le mois dernier.
« Quoi qu'il arrive, c'est une expérience qui va m'aider plus tard », assure-t-il, « ce sera mon entreprise dans cinq ans, quand j'aurai 18 ans, je gère tout, marketing, fournisseurs, vente, trésorerie… » Mais il sait aussi que tout peut s'arrêter également très vite. « Cela m'apporte des connaissances réservées habituellement à un adulte mais aussi des contraintes (impôts…) », reprend-il, intarissable, « mes camarades de classe ne me croyaient pas au démarrage de cette création et aujourd'hui ils sont fiers de moi ».

Il commence à travailler avec de grands noms

Simon est devenu un personnage à multiples facettes, à la fois collégien, personnalité publique – des marques le contactent – ou encore influenceur. Contacté dernièrement par M6, il doit prendre sa décision de participer à une émission. Tout s'emballe et il garde les pieds sur terre : « le métier qui m'attire, c'est Journaliste Reporter d'Images, parce que les rencontres et les découvertes me séduisent ».
Il commence à travailler avec de grands noms en travaillant par exemple avec Tempur France pour un séminaire. « Mes parents craignent qu'un jour cela ne fonctionne plus mais, en même temps, ils sont très fiers de moi et me font confiance pour ma maîtrise de la communication et du marketing ».
Si cette activité d'e-businessman lui dévore beaucoup de son temps, il accorde la priorité à ses études et n'oublie pas ses loisirs, théâtre, équitation, sorties. « Quand je n'ai pas envie de consacrer du temps à mon activité, je ne le fais pas mais j'en ai tout le temps envie ! » Aujourd'hui, il s'emploie à corriger des erreurs de jeunesse, cherche à gagner toujours plus de confiance, aimerait s'attacher les services d'un manager, disposer de locaux pour stocker… mais il sait aussi gérer les choses l'une après l'autre, s'appuyer sur l'expérience et les contacts de ses parents comme par exemple lors d'une opération commerciale à « Promenade de Flandre ». Quand on enregistre 200 à 400 ventes en 48 heures sur la collection Heaven, cela peut donner le tournis. Pas à Simon Lourdel qui ne pense qu'à développer sa marque Take off et à se faire connaître. Mais ce tourbillon aussi exaltant que surprenant ne lui fait pas perdre ses repères. « L'an prochain, je vais me donner du temps pour réviser mon Brevet, cela va être difficile mais je vais le faire ».  
Plus d'infos :
www.simonlourdel.fr
https://takeoffstore.fr/

 
Tom et Mathéo Desaeger : la passion du bois et de l’ébénisterie pour écrire l’avenir Imprimer Envoyer
Jeudi, 12 Avril 2018 10:06
Tom-Matheo-vignetteCes deux adolescents roncquois, âgés de 16 ans, vivent intensément la passion du bois et de l'ébénisterie depuis presque deux ans, depuis qu'ils ont découvert le Centre Technique et d'Apprentissage du collège de la Lys, à Comines Belgique. Alors en difficulté dans leur trajectoire scolaire généraliste, ils sont désormais des premiers de classe reconnus par leurs pairs. Ils brillent sur tous les plans et sont devenus parfaitement autonomes, grâce à la confiance accordée par leurs parents et à l'excellence de l'enseignement assuré dans leur établissement belge. En remportant le « Rabot D'or » le 7 février dernier à Saint-Luc à Tournai (B), au grand dam des grands favoris de ce concours, Tom Desaeger a non seulement apporté pour la première fois ce trophée à son établissement, mais il a ainsi illustré qu'en rejoignant une filière manuelle pour laquelle il a eu d'emblée un coup de coeur, il assurait fièrement son avenir professionnel. 
Le prestigieux concours du « Rabot D'or » est organisé par l'association des patrons menuisiers et charpentiers du Hainaut occidental. Tom a été sélectionné par son collège pour y participer, lui qui au départ songeait davantage à une carrière scientifique. Mathéo, son frère jumeau, attiré par le monde sportif - les deux frères sont membres du Volley Club de Roncq - a été lui aussi séduit par la filière bois, celle qui permet « de transformer un arbre en meubles », et qu'il a désormais intégrée. Tom, lui, a rejoint celle de l'ébénisterie.
En cette fin d'année scolaire, Mathéo va terminer la réalisation d'une table de chevet alors que Tom peaufine un confiturier qu'il a lui-même imaginé, partant d'une feuille blanche. Encore auréolé de ce « Rabot D'or », Tom voit plus loin en pensant à créer son entreprise dans des secteurs créatifs comme l'agencement intérieur des yachts. Mathéo pense davantage au mobilier design ou encore à la création de cuisines, mais tous deux sont sur des rails prometteurs.

Plus que jamais confiants dans leur avenir

« Je ne pensais pas décrocher ce rabot d'or en réalisant en huit heures un cadre aux assemblages complexes », témoigne Tom, « Mathéo m'a prodigué quelques conseils bien utiles et j'ai terminé 1er ex-aequo avec un élève de Saint-Luc ». De quoi se voir offrir un chèque-cadeau mais surtout la reconnaissance de chefs d'entreprises.
Prochaine étape : le BelgiumSkills en 2019, un concours national ouvert à toutes et à tous jusqu'à l'âge de 25 ans et une compétition de trois jours pour réaliser un meuble. « J'aimerais bien y être inscrit », assure-t-il, « j'ai une année pour m'y consacrer et ainsi parvenir à ce nouvel objectif ». Mathéo va quant à lui concourir au « Rabot d'Or » 2019 en espérant égaler la performance de son frère. Mais, quoi qu'il arrive, plus que jamais solidaires, les deux frères totalement épanouis dans cette filière envisagent leur avenir avec sérénité, à l'image de ce chemin qu'ils parcourent ensemble tous les matins, en moto, avec d'autres élèves de l'établissement cominois fréquenté par 80% de Français, dans un même élan solidaire et collectif, plus que jamais confiants avant d'intégrer le monde professionnel qui leur tend les bras.
 
L’emploi en 2017 dans la Métropole : Roncq au tableau d’honneur Imprimer Envoyer
Vendredi, 16 Mars 2018 15:41
emploi-2017-chomage-vignettPas de doute, l'année 2017 a été celle de l'entreprise et de l'emploi à Roncq : 730 entreprises ont été recensées sur le territoire dont 91 ont été créées durant l'année écoulée. Autre bonne nouvelle selon le baromètre de « Compétences et Emplois en Métropole Européenne de Lille » : le nombre de demandeurs d'emploi sans activité (de catégorie A) a enregistré une baisse de 1,3% et de 1,6% pour les catégories A,B,C. Seules, trois communes de la métropole (arrondissement de Lille) sont parvenues au cours de l'année 2017 à infléchir le chômage, Saint-André, Wasquehal et Roncq.
529 personnes sans emploi (catégorie A), 876 pour les catégories A,B,C (412 hommes et 464 femmes), ont été recensées à Roncq en 2017, alors que dans le même temps, le nombre de chômeurs sans activité a progressé de  4,4% dans l'arrondissement de Lille et de 3,9% dans la région des Hauts-de-France. On remarquera que ce sont les personnes les moins qualifiées qui éprouvent le plus de difficultés à retrouver un emploi à Roncq (+3,7% pour les non diplômés et -4,7% pour les bacheliers et diplômés supérieurs). Une tendance qui se confirme entre les employés qualifiés (-1,7%) et les ouvriers non qualifiés (+4,4%).
L'agence Pôle Emploi avec laquelle la Ville de Roncq a renforcé son partenariat souligne que 252 demandeurs d'emploi ont été embauchés à « Promenade de Flandre » lors de son ouverture dont 164 inscrits depuis un an.
 
Enjoy-Mel : une application pour revitaliser le commerce de proximité Imprimer Envoyer
Mardi, 13 Mars 2018 10:53
enjoy-visuel-vignetteAfin de dynamiser le territoire métropolitain, de valoriser les commerces de proximité, la Métropole Européenne de Lille a lancé une nouvelle application mobile : Enjoy-Mel. Cet outil de communication est simple, facile à utiliser et gratuit. Elle sera notamment présentée place de la République à Lille ces 17 et 18 mars – en même temps que la distribution du « Ch'ti » - mais Bérengère Langlet-Bavdek, Chargée de mission commerce, est venue avec son équipe le 12 mars en soirée aux Anciennes Ecuries la présenter à quelques commerçants roncquois en présence de Rodrigue Desmet, Maire, d'Anne Thorez, Adjointe au Développement économique et Emploi, et de nombreux élus. 
L'objectif de cette application est double : proposer des services accessibles pour tous les citoyens et revitaliser le commerce de proximité. Elle permet aussi aux commerçants et artisans de publier des bons plans et des offres promotionnelles. 
Comme l'a souligné Anne Thorez au cours de cette réunion, 27 communes de la métropole lilloise sont partantes pour adopter ce nouvel outil numérique. A Roncq, deux commerçants se sont déjà inscrits et d'autres devraient suivre. A l'heure du développement effréné des applications sur les smartphones, cette nouvelle application totalement autonome dans la publication de ses contenus devrait trouver de nombreux adeptes. Approche géolocalisée, annuaire de référencement, publication de bons plans et autres événements commerciaux, parcours découverte, moteur de recherche… tout ce qui relève de la dynamique commerciale de la vile devrait y trouver sa place, y compris des infos touristiques (Boucle des 2 clcohers…) et culturelles (expos aux Anciennes Ecuries, concerts…).
Si la réunion s'est voulue très technique, sachez que pour vous y inscrire, cela prend un petit quart d'heure en vous rendant sur le site www.enjoy-mel.fr. Il suffit alors de cliquer sur l'onglet contact situé en bas de la page d'accueil et de vous laisser guider pour obtenir vos codes d'accès. Cette application alimentée par les commerçants et artisans est destinée à tous les usagers. Ce que l'on découvrira prochainement, dans quelques semaines, quand elle sera pleinement active.   
Précisons que la nouvelle application Roncq Actu – à télécharger gratuitement sur l'Appstore ou sur Google Play – permet notamment de retrouver les coordonnées et de géolocaliser les commerces roncquois de proximité.
Plus d'infos sur www.enjoy-mel.fr
Application Enjoy-MEL sur les stores des smartphones (téléchargement gratuit), Google play et Apple Store
Egalement sur Facebook - https://fr-fr.facebook.com/EnjoyMel/ - et sur Twitter - https://twitter.com/EnjoyMel_?lang=fr
 
Ces Roncquois dont on a parlé au salon de l'agriculture Imprimer Envoyer
Jeudi, 01 Mars 2018 12:38

salon-agriculture2.jpg-vignCaroline Piat de la ferme des « Quatre vents », Carrière Mme de Flandre, est une figure emblématique roncquoise et avec son mari Ludovic Delepierre, elle s'investit dans le « Savoir vert » auprès des enfants scolarisés. En 2016, Ludovic et elle ont été les artisans du salon des jeunes agriculteurs du Nord-Pas-de-Calais, le bien nommé « Graines d'avenir » qui avait accueilli pas moins de 10 000 personnes en un week-end ! On l'avait d'ailleurs vu sur des affiches dans le métro parisien avec un slogan qui lui va si bien : « Merci aux jeunes agriculteurs de nourrir le futur ». Rien donc de plus normal que de la retrouver au parc des expositions de Paris pour le salon de l'agriculture où elle retourne régulièrement. C'est le Député Vincent Ledoux qui l'a retrouvée dernièrement lors d'une visite dans la plus grande ferme de France !

Dans le même temps, c'est un jeune entrepreneur roncquois qui a fait parler de lui lors de ce salon de l'agriculture en obtenant une médaille d'argent pour sa bière créée en août dernier sur le CIT. Une sacrée performance quand on sait que seulement un produit sur quatre est primé à ce salon. Autant dire qu'Olivier De Brueker, 34 ans, joue désormais dans la cour des grands, lui qui a fait sa carrière dans la finance avant de fonder sa brasserie par passion.

 

La "Lydéric" déjà primée est réalisée à partir des malts des Hauts de France


Sa bière s'appelle « Lydéric » du nom du géant lillois et est réalisée à partir des malts des Hauts de France à 80% et des houblons des Flandres, d'autres houblons plus spécifiques – comme un houblon américain - étant nécessaires pour enrichir la bière d'arômes aussi subtils qu'irrésistibles. Les bières produites sont blondes, fruitées et triples, sans oublier la bière de saison.
Rien de plus original que de boire une bière auprès de Jonas, son concepteur, dans ce bâtiment planté au coeur d'un parc d'activités, gorgé de sacs de malt d'une tonne chacun. La blonde s'avère être de caractère, à l'amertume discrète mais présente, désaltérante, avec en bouche une saveur de fruit jaune un peu confit. Son côté floral et herbacé va vite faire des adeptes. La triple est sans doute plus chaleureuse, plus ronde, avec des notes un peu caramel et aussi une saveur épicée en bouche, pas de doute c'est une bière plus forte.

Depuis août 2017, il produit ses premiers brassins sur le CIT. Chacune des six cuves de 4 m3 dédiées à la fermentation et garde peut produire 12 000 bouteilles de 33 cl, l'ensemble de ces six cuves permettant de sortir 24 000 litres de bière ou, si vous préférez, 3500 hectolitres par an.

Retrouvez Caroline Piat en vidéo sur www.roncq.TV en cliquant ici (présentation des animaux de sa ferme), encore ici (fabrication du pain) et même ici (présentation de la traite des vaches dans le cadre de la vie agricole)

 
La MEL lance une application pour les commerçants et artisans : réunion le 12 mars Imprimer Envoyer
Jeudi, 01 Mars 2018 10:40
commerce-application-vignetAfin de dynamiser le territoire métropolitain, de valoriser les commerces de proximité, la Métropole Européenne de Lille a lancé une nouvelle application mobile : Enjoy-Mel. Cet outil de communication est simple, facile à utiliser et gratuit.
Son objectif est double : proposer des services accessibles pour tous les citoyens et revitaliser le commerce de proximité. Cette application permet aux commerçants et artisans de publier des bons plans et des offres promotionnelles.  Une réunion de présentation sera organisée à ce sujet le lundi 12 mars à 19h aux Anciennes Ecuries.
Précisons que la nouvelle application Roncq Actu – à télécharger gratuitement sur l'Appstore ou sur Google Play – permet notamment de retrouver les coordonnées et de géolocaliser les commerces roncquois de proximité.
 
Les cuisines sur mesure d’Edouard Lecolier ont désormais pignon sur rue Imprimer Envoyer
Vendredi, 16 Février 2018 15:24
cuisines-Raison6.jpg-vignetOriginaire de Bondues et installé à Roncq depuis 2012, Edouard Lecolier, âgé de 35 ans, est riche d'un parcours professionnel commercial. Soucieux de créer sa propre activité, il a franchi le pas par hasard. En commercialisant 80 cuisines en 2017, il avait affiché la 3ème performance nationale du cuisiniste implanté dans tout l'Hexagone. Désormais, Edouard Lecollier a un show-room installé au 87 rue de Lille au Blanc-Four.
En devenant cuisiniste indépendant, Edouard Lecolier ne s'attendait pas à un tel engouement. Déjà, en 2014, il avait vendu de nombreuses cuisines – à tous les prix, du grand public au très haut-de-gamme - qu'il fait monter par des artisans poseurs. Coût moyen d'une installation : environ 10 000€ TTC. « Ce qui est important, c'est accompagner les clients pour développer une relation de confiance ». De la conception à domicile, du sur-mesure, de la qualité, des prix attractifs… voilà quelques recettes qui expliquent l'excellent bouche-à-oreille dont il bénéficie.
Il dispose d'un show-room installé dans une ancienne maison de tisserand entièrement rénovée. Et propose également de l'aménagement intérieur sur mesure, aussi bien pour un salon, une salle-de-bains… en partenariat avec une architecte d'intérieur.   
E.L Cuisines, Edouard Lecolier, Vallée de la Lys, show-room au 87 rue de Lille au Blanc-Four (sur rendez-vous), Tél : 06 08 36 39 28, Mail : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. , Site : www.elcuisines.com
 
Chocmod : la réussite d’un savoir-faire développé depuis 70 ans Imprimer Envoyer
Mardi, 13 Février 2018 19:28
Chocmod70-bis-vignettejpgLa Chocolaterie Moderne, confiserie familiale à l'origine, a été créée par deux frères, Bernard et Francis Destombes, en 1948 à Tourcoing. Iconoclastes, ils avaient osé lancer des bonbons gélifiés avant tout le monde. C'est en 1995 que Chocmod (contraction de Chocolaterie Moderne) s'est implantée à Roncq dans une usine flambant neuve sur le site de l'ancienne linière Leurent. Dès le début des années 80, les truffes en chocolat ont pris l'ascendant sur la confiserie. Aujourd'hui, la production s'est équilibrée entre truffes et confiserie avec le succès des guimauves et principalement des oursons. Retour sur 70 ans de réussite d'une entreprise qui vend sur différents continents et qui mise constamment sur l'innovation. 
Les deux frères Destombes ont cédé les rênes de l'entreprise aux deux cousins  de la même famille avant qu'eux-mêmes ne vendent leur activité en 2008 à Antoine Fortin et Ghislain Lesaffre, toujours aux commandes de la société. Le développement n'a jamais cessé. Chocmod emploie jusqu'à 180 salariés au plus fort de l'activité en septembre et vient d'embaucher six CDI (conducteurs de ligne). Le site industriel roncquois développe deux grosses lignes de production en confiserie et quatre lignes de fabrication de truffes sans oublier le conditionnement, les ateliers annexes et la logistique. La formation interne a toujours été essentielle dans l'approche de cette entreprise vers toujours plus d'innovations reposant sur les dernières tendances (trois nouvelles variétés de truffes bio certifiées « Ecocert », tablette de chocolat fourré à la pâte à truffe, tuiles en chocolat croustillant, perles de chocolat au coeur de pâte à truffe aromatisée à la framboise ou au coeur de pâte à truffe avec pépites de quinoa et cranberry…). Dernièrement, un département « Négoce et développement » a même été créé pour confectionner des produits nouveaux avec les matières travaillées chez Chocmod (pâte à truffe, tablette de chocolat fourrée à la pâte à truffe, tuiles en chocolat croustillant qui plaisent beaucoup en Asie…). Le souci de faire évoluer les produits les plus traditionnels est permanent et concentre tous les efforts des deux labos de recherche, à Roncq et au Canada.

Toujours plus d'innovations

Après l'implantation en 2011 d'une unité de production de truffes chocolatées au Canada de 3000 m2, après la construction d'une extension de 4000 m2 sur le site roncquois, près du Bois Leurent, soutenue financièrement par la Métropole Européenne de Lille, le temps du développement est en effet constant avec l'élaboration chaque année de nouveaux produits. Le récent bâtiment de 100 mètres de long sur 38 mètres de large et neuf mètres de hauteur, à température dirigée, est opérationnel depuis juin 2014. Doté de trois quais d'embarquement, il abrite du stockage géré de façon informatique, avant d'accueillir à terme des lignes de fabrication de nouveaux produits chocolatés et de confiserie.
« C'est une réponse au besoin d'innovation indispensable à notre compétitivité, nous sommes toujours le leader mondial de la production de la truffe chocolatée, mais il faut sortir de nouveaux produits destinés à la grande distribution, aussi bien en France qu'à l'international (Etats-Unis, Europe, Asie) pour répondre aux nouveaux modes de consommation », souligne Sophie Niemczewski, Responsable des Ressources Humaines, « on a sorti en 2015 les « Clusters » à base de chocolat, noisettes et biscuit pour le grignotage, ou les « Fruity Mallow » associant fruit et guimauve et qui se vendent très bien ».
La société Chocmod est capable de produire à Roncq où elle est implantée depuis 1995 à l'angle de l'av. de Flandre et de la rue de Lille, 11 000 tonnes annuelles de truffes, chocolats et autres guimauves et produits de confiserie. Une extension du site canadien, près de Montréal, est envisagée pour héberger de nouvelles lignes de fabrication.
Différentes animations vont égrener cette année 2018 pour fêter les 70 ans de la société Chocmod : concours de recettes avec des produits de l'entreprise à destination du personnel, concours lancé prochainement sur Facebook pour refaire le logo, chasse aux chocolats organisée fin mars dans le parc de la Mairie pour un public d'enfants, journée anniversaire le 30 juin… Le dynamisme de Chocmod ne s'essouffle pas et cet anniversaire entend bien le montrer. (Texte Patrick Bonte, Photos Thierry Thorel et Patrick Bonte)
 
Ouverture de la pizzeria « Il Mondo » au Pied-de-Bœuf Imprimer Envoyer
Jeudi, 01 Février 2018 11:32
Raimondo5.jpg-vignetteL'ancien négoce de véhicules a cédé la place à une pizzeria à l'angle des rues de Tourcoing et du Dronckaert, face aux « Caves du Dronckaert ». C'est un bout ensoleillé de Sicile qui s'est ouvert dans ce bâtiment récent du lieu-dit « Le Pied-de-Boeuf ». Raimondo Puletto, 49 ans et Roncquois depuis plus d'une vingtaine d'années, n'oublie pas ses racines siciliennes et tous les plaisirs qui accompagnent la carte postale, à commencer par les traditions culinaires, au premier rang desquelles on trouve la pizza.
Après un parcours aussi éclectique qu'enrichissant – apprenti maçon à 14 ans avant de côtoyer les secteurs de l'hôtellerie, du bâtiment, de l'immobilier comme agent pendant une décennie chez « IMA » à Tourcoing, de la restauration en ouvrant un établissement à Carquéranne, près d'Hyères dans le Sud de l'Hexagone – il est revenu à ses fondamentaux en ouvrant le 30 janvier dernier une pizzeria flambant neuve. Propriétaire du bâtiment avec l'agence « IMA », il a ré-agencé entièrement le rez-de-chaussée où s'étend une salle design d'une vingtaine de convives, superbement ouverte vers l'extérieur grâce à une généreuse baie vitrée et à une terrasse extérieure. A noter la mise à disposition d'un parking privé.
Deux salariés accompagnent le patron dans son nouveau challenge, une cuisinière et un pizzaïolo. Sur la base de produits frais, la carte ne propose que du « fait maison » comme là-bas : pizzas, pâtes, lasagnes, salades, desserts italiens. Cette nouvelle adresse gourmande vient enrichir ce secteur du « Pied-de-Boeuf », face à d'autres enseignes tout aussi gourmandes et bien fréquentées.
Pizzeria « Il Mondo », à l'angle des rues du Dronckaert et de Tourcoing, ventes à emporter et service en salle, fermeture le lundi, mardi-mercredi-jeudi de 11h30 à 14h et de 18h30 à 21h30, vendredi et samedi de 11h30 à 14h et de 18h30 à 22h, dimanche de 18h30 à 22h (fermeture le midi), pour infos et réservations : Tél : 03 20 29 28 41
 


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