Economie
Florine et Nicolas Antoine investissent dans l’avenir de leur élevage laitier Imprimer Envoyer
Mardi, 14 Mars 2017 17:15
Antoine5-vignette-bisA près de 36 ans, Florine vient de démissionner de son poste d'assistante marketing dans la VPC horticole pour rejoindre son mari Nicolas, 41 ans, dans un projet de développement de leur élevage. Dans ce secteur péri-urbain roncquois, rue Pasteur, ils croient plus que jamais à l'avenir de leur exploitation agricole en faisant passer leur cheptel laitier de 55 vaches « Prim-holstein » à 65, voire davantage. Ce qui nécessite la construction d'un nouveau bâtiment de 850 m2 – au lieu des 420 m2 actuels – abritant un robot de traite automatique pour développer à la fois le bien-être animal et la production afin d'atteindre chaque année 700 000 litres de lait au lieu des 450 000 actuels. Un pari sur l'avenir qui se nourrit d'une passion vouée à l'agriculture depuis des lustres.
Florine et Nicolas Antoine, parents de trois jeunes enfants, sont les descendants de familles d'agriculteurs - au moins la 4ème génération pour Nicolas. C'est dire s'ils sont attachés à leur métier comme à leur ferme flamande au carré qui se déploie non loin de l'avenue Ponthieux. Nicolas Antoine s'est installé en 2003, d'abord avec son père Jean-Marc, avant de voler de ses propres ailes dès 2005. En plus des vaches laitières, il cultive 65 hectares, 15 ha de blé, 6 ha de pommes-de-terre et le reste pour nourrir son bétail. « L'exploitation nous permet de vivre », assurent-ils, « mais cela reste compliqué pour les investissements futurs même si, bien évidemment, on veut que la ferme reste à échelle familiale ». En ligne de mire : les fluctuations du prix du lait qui seront déterminantes pour la viabilité de leur projet.
Avant de s'engager dans ce développement d'un élevage laitier, il restait à savoir si Florine et Nicolas peuvent travailler ensemble. « J'ai bénéficié d'un congé parental à la naissance de ma petite dernière qui nous a permis de s'assurer qu'on peut gérer l'exploitation à deux, moi pour la partie administrative et la traite sans rechigner à donner un coup de main à Nicolas quand c'est nécessaire, et Nicolas pour les cultures et le cheptel bovin », témoigne Florine.
Tous les deux se félicitent d'être implantés à Roncq où ils bénéficient d'une vie sociale normale avec la présence des écoles – les trois enfants fréquentent actuellement l'école Saint-Roch – des professions médicales, des commerces… « Aujourd'hui, le cheptel a bien progressé avec de jeunes bovins de quelques semaines, tout est prêt pour faire aboutir ce projet auquel on croit beaucoup », confient-ils. Pas moins de quatre exploitations sur les sept existantes sur le territoire roncquois sont gérées par des couples d'agriculteurs. Florine et Antoine ont eux aussi décidé de franchir ce pas parce qu'ils ont foi dans l'avenir de cette agriculture péri-urbaine qui est très appréciée. Le succès des ventes directes à la ferme en est une parfaite illustration. « Il reste à savoir ce que nous apportera réellement le robot automatique de traite en gain de temps mais aussi en confort de travail et en bien-être animal », s'interroge Nicolas, « le nouveau bâtiment sera plus aéré, plus clair, plus sain, plus spacieux, il sera donc mieux adapté à notre métier et à l'accueil des vaches ». 
 
Ouverture d’un « Basic-Fit » près de Norauto Imprimer Envoyer
Mardi, 07 Mars 2017 17:21
Basic12.jpg-vignetteDepuis le 3 mars, s'est ouvert le 77ème « Basic-Fit » à être implanté en France, en l'occurrence sur le territoire roncquois. Fondé sur le même principe que le « Gym Street » installé au coeur du CIT, ce nouveau rejeton de l'enseigne de pratique sportive néerlandaise propose des machines et des équipements sur lesquels le public s'exerce en toute autonomie. On  y trouve tout ce qu'il faut pour pratiquer le stretch fonctionnel, la cardio, le lever de poids libres, la muscu, mais aussi du vélo avec un coach virtuel (cycling virtuel) ou encore des cours collectifs sur écran toutes les heures.
C'est le 4ème centre « Basic-Fit » à s'implanter au Nord de la métropole après ceux de Tourcoing-Centre, de Menin et de Mouscron en Belgique. Celui-ci a pris possession du bâtiment situé le long du Bd d'Halluin au pied de l'A22, là où s'étaient précédemment positionnés les enseignes Hygena ou encore Aubert. Ce centre est accessible à tous les publics, dès l'âge de 16 ans et même si la direction préconise un certificat médical pour ces pratiques sportives, ils ne sont pas réclamés à l'entrée.
Cette nouvelle surface dédiée au « Vivons en Forme » et dotée de douches et de vestiaires emploie quatre salariés dont un responsable, Rodolphe Dubois. A noter une large amplitude d'ouverture, dès 8h le matin jusqu'à 22h30 en semaine.
« Basic-Fit », 324, rue Henri-Barbusse, ouverture du lundi au vendredi de 8h à 22h30 et les week-ends de 9h à 16h, www.basic-fit.com
 
Le spécialiste du service à domicile installé au Blanc-Four Imprimer Envoyer
Mardi, 28 Février 2017 16:17
centre-services8.jpg-vignetMénage et repassage à domicile, garde régulière ou ponctuelle d'enfant, petit jardinage ou petit bricolage à domicile… tous ces services précieux au quotidien sont à votre portée. Après une implantation à Lille, « Centre Services » vient de s'installer au Blanc-Four, au 135 rue de Lille, en lieu et place de l'ancien assureur Axa qui s'est repositionné au Centre-Bourg.
Stéphanie Bricout et Sophie Hoguet se sont associées pour lancer ce défi d'ouverture d'une activité franchisée de services sur le secteur élargi de la Vallée de la Lys, de Wambrechies à Halluin en passant par Bondues, Roncq, Bousbecque, Linselles, Wervicq-Sud et alentours. Un territoire que connaît parfaitement Stéphanie Bricout pour y être née. Infirmière de formation, elle a travaillé en Maison de retraite, en service de psychiatrie ou encore en Etablissement Public de Santé Mentale avant de rejoindre une structure de services à la personne où elle a été coordinatrice et chargée de clientèle. L'idée lui est alors venue de prendre la responsabilité d'une agence franchisée du même type.
Elle s'est associée à Sophie Hoguet qui a suivi une formation de gestion avant d'assurer pendant 15 ans de la formation professionnelle auprès de diverses générations et de profils très variés, dans le cadre d'une convention dans le secteur de la métallurgie dunkerquoise. Toutes les deux ont suivi une formation à Paris assurée par le franchiseur avant d'ouvrir cette nouvelle vitrine roncquoise. « Centre Services » qui est agréé par l'Etat entend développer des valeurs d'écoute, de proximité, de ponctualité, de professionnalisme, de régularité ou encore d'efficacité.
« Centre Services », 135, rue de Lille au Blanc-Four, ouverture du lundi au vendredi de 8h30 à 17h30, sur rendez-vous le soir, le midi ou le samedi matin, Tél : 03 74 02 00 09, www.roncq.centreservices.fr
 
Courtier en crédit immobilier au Blanc-Four Imprimer Envoyer
Mardi, 28 Février 2017 13:16
courtier1.jpg-vignettePierre-Yves Lemaire et Jessica Flament sont associés et sont connus au Blanc-Four pour être les visages qui apparaissent derrière le logo de la société comptable « P2J Financement ». Récemment, la façade du 185 rue de Lille a troqué le « P2J » pour du crédit immobilier avec une profession qui apparaît en vitrine, celle de courtier. En effet, depuis 2015, les deux associés développent cette nouvelle activité indépendante de « courtier en crédit immobilier et rachat de crédit », rejoignant ainsi une vocation familiale puisque le frère de Pierre-Yves Lemaire est lui-même courtier.
Après l'obtention du diplôme IOBSP – Intermédiaire en Opérations Bancaires et en Services de Paiement – dans le cadre de la formation continue, ce Roncquois d'origine croit plus que jamais à cette activité de courtier en immobilier qui ne concerne que 25% des activités immobilières en France contre 50% en Angleterre et en Allemagne et 100% aux Etats-Unis. Cette activité est particulièrement porteuse dans la Vallée de la Lys qui enregistre un développement important de l'habitat. « Je travaille avec des partenaires bancaires que je mets en concurrence pour obtenir les meilleurs taux au profit de mes clients(es) », souligne Pierre-Yves Lemaire qui a négocié en 2016 une cinquantaine de crédits en tant que courtier, un chiffre qu'il espère voir se développer à une dizaine par mois dans les années à venir.
Pierre-Yves Lemaire & Jessica Flament, courtiers en crédit immobilier et assurance, rachat de crédit, 185 rue de Lille au Blanc-Four, du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h, le samedi sur RV de 9h à 12h, Tél : 03 20 944 974, www.p2jfinancement.fr
 
Ouverture de « Label Vie » rue du Dronckaert : 12 emplois créés Imprimer Envoyer
Mercredi, 08 Février 2017 10:38
Label_vie_bis_vignetteLe 8 février, l'enseigne rayonnait entre chien et loup, à l'heure de l'ouverture dans l'ancien hall de vente de voitures d'occasion transformé en supermarché bio d'une superficie  de 876 m2, au 147 rue du Dronckaert. Le 6ème  « Label Vie » de la métropole lilloise devient aussi le plus grand de la région. Pour ce magasin, 12 emplois en CDI ont été créés. Le leader de la distribution de produits biologiques dans le Nord de la France (6 magasins, 70 salariés, 12 000 références en épicerie, crèmerie, fruits et légumes, cosmétique, produits d'hygiène et d'entretien, compléments alimentaires) s'engage depuis 22 ans dans le développement durable (viande 100% française…). Le public était au rendez-vous dès le jour de l'ouverture qui a vu passer 600 clients venus de toute la vallée de la Lys, de Tourcoing, voire de Belgique.
Dans un contexte économique difficile, le bio a toujours le vent en poupe et fait maintenant partie des habitudes des Français qui ne sont plus que 12 % à déclarer ne jamais consommer de produits bio alors qu'ils étaient 46 % en 2003.
La consommation à domicile représente 5,534 milliards d'euros TTC, soit une progression de 15 % par rapport à 2014.
L'attrait pour les magasins spécialisés comme Label Vie proposant des produits fabriqués de manière artisanale (boulangerie et boucherie) avec une excellente traçabilité et donnant la priorité aux producteurs locaux et de saison se confirme. On constate de plus en plus le besoin des consommateurs d'être rassurés sur la provenance des aliments qu'ils vont retrouver dans leur assiette. " On propose en priorité pour les fruits et légumes des produits locaux et régionaux, respectueux de la saisonnalité ", souligne Véronique Lepoutre, Chargée de communication de l'enseigne Label Vie, " toutes nos viandes sont d'origine françaises avec une traçabilité". Toutes les générations se côtoient dans le magasin roncquois où les productions artisanales réalisées dans les ateliers de Marcq-en-Baroeul ne sont pas rares comme pour la charcuterie et le traiteur ou encore la boulangerie et la pâtisserie. Un vaste rayon de produits sans gluten est également proposé pour répondre à la demande. Les moindres détails ont été peaufinés: sacs en papier et en toile réutilisables pour les produits secs vendus en vrac - "on peut venir aussi avec son bocal" - et même les sachets distribués à la caisse sont réutilisables dans un souci de développement durable.    
« Label Vie » a choisi de s'implanter à Roncq en raison de la proximité de la Belgique. La clientèle belge est en effet également demandeuse de produits bio de qualité "et ce type de surface où l'on trouve tous les produits alimentaires et autres n'existe pas forcément au-delà de la frontière".
Le 1er magasin de cette enseigne, Bd Clémenceau à Marcq-en-Baroeul, a été créé en 1995. Ont suivi Wasquehal en 2008, Mouvaux en 2012, Hem en 2013, Lesquin en 2016 et Roncq en 2017. (Photos Thierry Thorel)
Label Vie, 147 rue du Dronckaert, Tél: 03 74 09 43 92, ouverture du lundi au vendredi de 9h30 à 13h et de 14h30 à 19h, le samedi de 9h30 à 19h
 
Le 1er hypermarché Auchan de France fête ses 50 ans Imprimer Envoyer
Mardi, 24 Janvier 2017 18:42
Auchan-50-ans3-vignetteLes piliers du 1er hypermarché Auchan de France et du Monde se dressaient fièrement dans le ciel roncquois en mars 1967 et prenaient appui sur des terres agricoles, en l'absence de l'autoroute A22 qui étirera son ruban d'asphalte en lisière du parking (1000 places qui deviendront 2500 ensuite) à partir de 1972. Le 28 août 1967, se déroulait l'inauguration du 4ème hypermarché français, toutes enseignes confondues. Un an plus tard, sa surface était doublée, passant de 6000 à 13 000 m2. Un demi-siècle plus tard, son chiffre d'affaires en fait le 3ème hypermarché français – encore en progression en 2016 – pour plus de quatre millions de passages en caisse chaque année dont 20% de clients(es) belges. C'est aussi le premier employeur et le premier contribuable roncquois avec environ 750 salariés.
Six ans après la création de l'enseigne dans le quartier des Hauts-Champs à Roubaix, l'hypermarché roncquois voyait le jour. On l'appelait encore supermarché ou superdiscount géant. « Je n'allais pas ouvrir un 2ème magasin à Roubaix », raconte Gérard Mulliez, le fondateur du groupe, « j'ai choisi un emplacement à l'autre bout de la métropole lilloise. Le terrain était bien placé, près de l'autoroute à venir. Il a fallu racheter les terres à une dizaine de propriétaires. Au départ, ce fut 3000 m2 puis finalement 6000 m2 à surfaces égales entre l'alimentaire, le textile et le bazar. Bâti en neuf mois, le succès fut immédiat ». Pour le 1er directeur d'Auchan Roncq, Philippe Duprez qui dirigeait une équipe de 200 personnes pour 30 caisses (61 caisses aujourd'hui), « l'objectif était d'avoir la marchandise à temps, il a fallu tout inventer (l'essence et le supercarburant avec un rabais de 0,05 F. par litre…) les caisses, la sécurité, le nettoyage… et surtout prévenir du vol ». 

Remodeling en 2018 pour mieux répondre aux nouveaux modes de consommation

Les extensions vont se succéder : 55 caisses en 1978 et création des ateliers de fabrication des produits frais, 71 caisses en 1992 pour 700 collaborateurs, extension du magasin en 1998 qui passera alors à 15235 m2, la surface actuelle, self discount en 2005, les caisses minute en 2006 fréquentées aujourd'hui par 30% de la clientèle, ouverture du Drive en 2009, concept Rapid'Auchan et nouveaux ateliers de boulangerie-pâtisserie, remodeling Vente Equipement en 2012, nouveau remodeling du magasin en 2018 pour repenser les métiers, mettre la cave plus en avant, développer les allées Bio, les produits santé, la vente en vrac, la restauration sur place, bref mieux répondre aux nouveaux modes de consommation et gagner en confort d'achat comme l'assure l'actuel directeur de l'hypermarché, Philippe Laurent, aux commandes depuis près de cinq ans.
L'hypermarché roncquois cultive toujours des valeurs de proximité et de fidélité, c'est aussi une histoire avec le prestigieux Cross Auchan qui a fait les beaux jours médiatiques des années 80 et 90 – retransmis un temps en direct sur France 3 – et qui pour cet anniversaire, pourrait être exceptionnellement reproduit sous une autre forme sans doute. Et Gérard Mulliez, très attaché aux racines de son groupe, devrait y revenir en 2017 comme il y a une décennie pour les 40 ans.
Cet anniversaire-événement des 50 ans sera fêté de manière aussi fluide que la circulation dans le magasin et sur les parkings, à raison d'une animation par mois. « Il y aura des chapiteaux sur le parking, une foire aux vins unique en France encore plus importante, des expositions pour faire revivre le passé, le bal des princesses et des super héros, une soirée VIP, une soirée pour les collaborateurs, pour les clients… », précise Philippe Laurent, « un comité d'animation a été mis sur pied pour s'atteler à tous ces événements à venir, ce sera très rythmé en 2017, on associera les producteurs locaux, la galerie commerciale ». Et cet anniversaire tombe d'autant mieux que s'ouvrira prochainement le vaste ensemble commercial « Promenade de Flandre » qui développera notamment face au Drive un nouveau Décathlon, un nouveau Kiabi ou encore des enseignes de la restauration  (les 3 Brasseurs, Pizza Paï…). Histoire de tourner une page quand ce qu'on appelait hier « les six terrains » se métamorphose en un vaste complexe commercial aux portes de la Belgique. (Photos Nord Drone Services et Patrick Bonte, anciennes cartes postales de Dany Delbecque)
 
Vœux économiques : l’envie furieuse de réaliser des rêves Imprimer Envoyer
Mardi, 24 Janvier 2017 10:26
eco-vignetteEn présence de très nombreux représentants(es) d'entreprises, de commerces ou d'activités diverses, Anne Thorez, Adjointe au Développement économique et à l'emploi, s'est exprimée le 23 janvier en soirée aux Anciennes Ecuries en des termes élogieux, décrivant les chefs d'entreprises comme des « héros des temps modernes », pourvoyeurs et créateurs d'emplois, paraphrasant Jacques Brel pour évoquer leur « envie furieuse de réaliser des rêves ». Vincent Ledoux, Député-Maire, s'est dit ensuite « mobilisé au profit de la vie économique comme l'ensemble du Conseil municipal ».
« On a tout intérêt à développer les meilleurs conditions d'accès et d'accueil pour les entreprises », a-t-il repris, insistant de nouveau sur la voie de l'apprentissage, pas suffisamment exploitée comme il peut le constater dans des lycées tout proches. « On sot de l'apprentissage avec un emploi assuré, il est essentiel de revaloriser les métiers de l'artisanat », a ajouté Vincent Ledoux, « les Meilleurs Ouvriers de France excellent dans leurs métiers, il n'y a rien de plus beau que de porter l'excellence de son pays en pratiquant son métier, c'est extraordinaire ».
Le Député-Maire a dressé un panorama très positif du commerce roncquois de proximité, à l'heure des 50 ans d'Auchan Roncq, l'hypermarché – comme « Promenade de Flandre «  - « qui n'est pas sur les mêmes segments que les commerçants proches de leurs différentes clientèles. « L'offre commerciale est très diversifiée à Roncq et on fait en sorte de proposer une ville toujours plus belle, où l'on se sent de mieux en mieux. On va continuer dans cette voie tout en ne touchant pas à la pression fiscale, inchangée à Roncq depuis 2001. Cette ville doit continuer dans l'excellence au plus haut niveau ».
Vincent Ledoux s'est également dit heureux de voir des transmissions d'entreprises réussies (Claude et Vincent Latargez…), « on veut vous empoisonner le moins possible ». Et de terminer avant de proposer un partage convivial autour du buffet gourmand : « soyez bien dans votre commune, continuez à transmettre le flambeau aux jeunes ! » (Photos Thierry THorel)

 
Biodiversité à la Ferme du Vinage : les vertus de la proximité et de la pédagogie Imprimer Envoyer
Lundi, 23 Janvier 2017 12:53
extension-fromagerie5-vigneCréé en 2011, le potager du Vinage face à la ferme éponyme est un concentré de pédagogie et de saisonnalité sur deux hectares. La clientèle – néo-ruraux mais pas seulement - y pratique la cueillette en libre-service de fruits, fleurs et légumes en fonction de la saisonnalité des récoltes. « On ouvre fin avril avec les premiers légumes à l'occasion d'un week-end portes ouvertes », précise Géraldine Capelle, co-gérante de la Ferme du Vinage, « globalement, on maîtrise les cultures et les nuisibles sans utilisation de pesticides. On plante et on sème toutes les semaines ou tous les quinze jours, on alterne les cultures tout en jouant sur les complémentarités. Par exemple, on va se faire côtoyer les poireaux et les fraises pour éviter les maladies et les insectes grâce à des protections naturelles complémentaires. On désherbe à la main et on étend des bâches plastiques biodégradables pour étouffer les mauvaises herbes. On utilise également des voiles anti-insectes qui laissent passer le soleil mais pas les nuisibles pour les choux et les poireaux. »
La biodiversité à la Ferme du Vinage, c'est aussi l'implantation d'une ruche depuis deux ans, la mise en place de la certification Iso 14001 axée sur les normes environnementales, d'ateliers éducatifs pour les enfants - comme à la Ferme voisine des Quatre Vents qui développe le « Savoir Vert » - qui participent à des cueillettes de fraises, d'épinards, de carottes… Depuis un an, un drive fermier est aussi à la disposition des citadins ou périurbains pressés : « sur notre site internet www.fermeduvinage.fr, on a développé un espace marchand où l'on peut commander en ligne des produits simples (raclette, fromage, viande, produits laitiers, panier de la semaine petit ou grand). On annonce la composition le lundi et, après avoir passé commande, la clientèle a une semaine pour enlever les produits ».
Le développement des circuits courts ne date pas d'aujourd'hui. Si la fromagerie du Vinage qui emploie actuellement 12 salariés a vu le jour en 1984 – l'extension réalisée et destinée à doubler la production de fromages tout en améliorant les conditions de travail dans le respect des normes européennes sera inaugurée en avril prochain et proposera un espace d'accueil pédagogique comme pour le robot de traite automatique installé en 2011 -  les grands-parents de Géraldine pratiquaient déjà la vente à la ferme. « L'idée est de s'intégrer à l'environnement en proposant autre chose que du développement horizontal, de concilier vie économique et biodiversité », reprend Géraldine Capelle, « on a un rôle à jouer vis-à-vis de la population, ne serait-ce qu'en montrant ce qu'on fait ».
 
Baisse sensible des demandeurs d’emploi à Roncq en 2016 Imprimer Envoyer
Vendredi, 13 Janvier 2017 13:35
emploi-vignettePour débuter l'année de façon souriante, voici des statistiques qui redonnent le moral aux demandeurs d'emploi. En effet, du 31 octobre 2015 au 31 octobre 2016, la commune a enregistré selon l'agence Pôle Emploi d'Halluin 877 demandeurs d'emploi, toutes catégories confondues (Cat A,B,C), soit une baisse de 2,2 points par rapport à l'année précédente. Il s'agit d'un résultat positif, sachant que dans le même temps la région des Hauts-de-France enregistre une baisse plus modeste de 0,6 point.
Dans le détail, on remarquera que les moins de 25 ans de catégorie A en profitent (-13,5% à Roncq contre -8,5% pour la région) ainsi que les 25-49 ans pour toutes les catégories (-6,2% à Roncq contre -0,5% pour la région). On notera également que les diplômés s'en sortent mieux (-5,8% pour les Bac+2 de cat A à Roncq contre -2,6% pour la région, -9,6% pour les bacheliers roncquois de cat A contre -4% pour les bacheliers de la région), de même que les ouvriers qualifiés (-14,7% en cat A à Roncq contre -8,5% pour la région). C'est dans les banques, assurances et l'immobilier que l'on constate la plus forte baisse pour toutes les catégories (-65% à Roncq contre -2,4% pour la région), inflexion que l'on retrouve également dans les espaces verts, l'agriculture et les soins (-33,3% pour les cat A à Roncq contre -1,7% pour la région) ou encore dans les transports et la logistique (-12% toutes catégories à Roncq contre -0,1% pour la région).
En 2016, le Pôle Emploi d'Halluin a enregistré plus de 3400 reprises d'emploi et 661 entrées en formation du fait notamment de l'action des conseillers. A noter que 72% des demandeurs d'emploi se déclarent satisfaits de leur suivi à Pôle Emploi Halluin.
 


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