Chocmod : un nouvel outil de production à Roncq |
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Jeudi, 14 Novembre 2013 13:49 |
 
La confiserie industrielle roncquoise décide de jouer la carte de l'investissement et de l'innovation. Après l'implantation en 2011 d'une unité de production de truffes chocolatées au Canada de 3000 m2, un nouvel outil de production va voir le jour sur le site roncquois, près du Bois Leurent, sur près de 4000 m2, une extension soutenue financièrement par Lille Métropole. Ce nouveau bâtiment de 100 mètres de long sur 38 mètres de large et neuf mètres de hauteur sera opérationnel en avril 2014 et va abriter des nouvelles lignes de fabrication de produits chocolatés et de confiserie.
« C'est une réponse au besoin d'innovation indispensable à notre compétitivité, on est toujours le leader mondial de la production de la truffe chocolatée, mais il faut sortir de nouveaux produits destinés à la grande distribution, aussi bien en France qu'à l'international (Etats-Unis, Europe, Asie) pour répondre aux nouveaux modes de consommation comme on l'a constaté dernièrement lors des salons de Shanghai ou de Francfort », souligne Sophie Niemczewski, Responsable des Ressources Humaines, « on a sorti récemment les « Clusters » à base de chocolat, noisettes et biscuit pour le grignotage, ou les « Fruity Mallow » associant fruit et guimauve ».
Ce nouvel outil de production qui intégrera également du stockage ou encore de nouveaux quais de déchargement devrait générer une dizaine d'emplois supplémentaires, aussi bien des CDI (encadrement, opérateurs) que des CDD saisonniers. « Ce nouveau bâtiment vient compléter l'existant, à savoir les actuelles lignes de production ou encore nos locaux de stockage à Actival, à Linselles », précise Sophie Niemczewski. |
Catry au Salon International du Patrimoine culturel |
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Lundi, 04 Novembre 2013 18:02 |
   
Les manufactures Catry, sises rue des Frères Bonduel, feront rayonner le savoir-faire roncquois et régional lors du Salon International du Patrimoine culturel qui se tiendra du 7 au 10 novembre au Carrousel du Louvre, 99, rue de Rivoli à Paris (salle Le Nôtre, stand G2). Fabricant de moquette traditionnelle haut de gamme depuis 1912, tapisseur des palais républicains et des hôtels de prestige, Catry Tapis Manufacture expose ses collections lors de ce rendez-vous annuel des amoureux des richesses du patrimoine français, véritable vitrine d'excellence de l'artisanat national. Les Manufactures Catry retracent un siècle d'histoire, tissée au fil du temps, à travers quatre générations au service d'un même métier. C'est une référence d'excellence du sol décoratif. Le savoir-faire et les compétences humaines sont à l'origine de la pérennité de techniques de fabrication ancestrales. La région parisienne concentre à elle seule l'essentiel de la clientèle. Le catalogue Catry est riche de plus de 10 000 dessins (les plus anciens datent du 18ème siècle). Les chemins d'escalier sont l'une des spécialités des Manufactures roncquoises avec pas moins de sept dessins déclinés sur une palette de 38 coloris. Catry se positionne comme un acteur de l'art de vivre et du confort à la française. www.catrycollection.com |
« Escapade Florale » : le palais de la fleur |
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Lundi, 04 Novembre 2013 17:30 |
 
Depuis le 19 octobre, un nouveau fleuriste a vu le jour au 501 rue de Lille, près du restaurant « L'atelier ». Estampillée « Escapade florale », cette nouvelle vitrine vaut le détour tant sa luxuriance y est apaisante et attirante. Catherine et Kevin Brandt, Roncquois de souche, président aux destinées de cette nouvelle adresse où tout n'est que luxe, calme et volupté…« Tout petit, j'avais deux passions, la cuisine et les fleurs », témoigne Kevin, « j'ai même pensé un moment ouvrir un restaurant où j'aurais pu servir les légumes de mon potager ». Réaliste, il a suivi un cursus plus précis, « j'ai obtenu un BEP, un Bac Pro et un BTS en production horticole à Genech ainsi qu'un CAP de fleuristerie ». Après avoir travaillé chez différents producteurs floraux et fleuristes de la région, il a rejoint un producteur d'orchidées au Canada où il a été hébergé chez son parrain. « Je me suis passionné pour les orchidées de collection et j'ai appris à les reproduire par culture in-vitro », reprend-il. De retour du Canada il y a deux ans, il a profité d'une opportunité pour ouvrir son commerce où sa mère, secrétaire médicale à mi-temps, l'aide dans la gestion de son activité. Kevin Brandt se fournit auprès de producteurs locaux et propose tous les styles de compositions florales à tous les prix. La rose et le lys restent des stars pour les fleurs coupées, comme l'orchidée et le phalaenopsis pour les plantes en pot. Site internet, Newsletter, conception personnalisée des pots et des compositions (avec le nom, le type de plante…), espace dédié aux orchidées… les projets ne manquent pas alors que les premiers pas de cette nouvelle vitrine sont plutôt prometteurs ! « Escapade florale », 501, rue de Lille, compositions, bouquets, cadeaux, déco, cours d'art floral, lundi de 13h30 à 19h30, mardi, mercredi et vendredi, de 9h à 12h et de 13h30 à 19h30, samedi de 9h à 19h30, dimanche de 9h à 13h, fermeture le jeudi, Tél : 09 73 68 05 98, www.escapade-florale.fr
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Il redonne la parole aux vieilles mécaniques ! |
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Mardi, 29 Octobre 2013 18:37 |
   
Arthur Pollet, jeune Bousbecquois de 22 ans, vient de créer sa première activité d'hébergement, d'entretien et de réparation de véhicules de collection estampillée « Classic Car Care ». Elle est implantée dans un local de 750 m2 du parc du Lion. Rien de plus banal, à ceci près qu'il vient d'accomplir « un rêve de gosse ». En redonnant de la vigueur et de l'impétuosité aux moteurs d'autrefois, logés dans de sompteuses carrosseries aux allures d'oeuvres d'art, il partage le plaisir de ses clients qui, comme lui, sont « fous » de ces anciennes voitures aux galbes affriolants. Il est le gardien d'un sanctuaire dédié à ces voitures d'hier, à la carrosserie fatiguée ou pas, aux mécaniques sonores et musicales, aux galbes racés, aux lignes élégantes et aux patronymes mythiques. Elles ne sont encore qu'une dizaine mais seront très vite une vingtaine, elles portent des patronymes mythiques, MG, Triumph Herald ou TR4, Austin Healey, Pontiac Firebird, Toyota Cressida de 1976 - la première voiture de collection d'Arthur - Fiat 124, Porsche Carrera de 1983 encore équipée d'un carburateur traditionnel, ou encore une splendide Mercedes 190 SL de 1958 qui renvoie au 7ème Art, celui du cinéma. Dès l'âge de 11 ans, Arthur a écumé les garages à la recherche de vieilles mobylettes pour se faire la main. Il a appris la mécanique sur le tas, a pratiqué du mob cross, et il a poursuivi ses études. Après un Bac STI génie mécanique, il a préparé un BTS en maintenance après-vente automobile en alternance chez Jaguar. Comblé, il a même été co-pilote de rallye en groupe N, sur une 106. Perfectionniste dans l'âme, il pratique désormais la mécanique à l'oreille et à l'odeur, sans compter son temps, prêt à travailler tous les jours. « Quand on connaît le fonctionnement d'un moteur, il n'y a rien de plus magique que de l'entendre tourner », reconnaît-il, impatient de voir arriver l'équipement de son local, un pont élévateur, un bac à vidange…Il évoque le futur espace de détente pour sa clientèle, ou encore le petit magasin pour tous les passionnés désireux de dénicher des petits équipements très précieux. Le stockage de voitures lui permet de s'acquitter du loyer et des charges du local, désormais il n'espère plus que l'envol de son activité. Pour cela, il participera notamment à la 2ème Rétromécanic de Roncq, le 13 avril prochain ! « Classic Car Care », 4, allée des Trois Lions à Roncq. Tél : 06 03 87 00 01,
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Isabelle Delcroix Naulais : le combat de l'égalité hommes/femmes |
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Jeudi, 24 Octobre 2013 14:49 |

Opiniâtre, pugnace, Isabelle Delcroix Naulais, a mené un parcours professionnel de battante, relevant tous les challenges qui se sont présentés à elle. Après des études de droit, elle passe d'abord 23 ans à la MACIF, dans l'opérationnel. De plus en plus passionnée par les questions sociétales, elle emprunte ensuite d'autres chemins. Le syndicalisme l'amène à se former davantage, à participer à des travaux internationaux, à obtenir des financements, à faire bouger les lignes. Elle reprend même un cursus universitaire à la Sorbonne sur l'égalité des chances entre les femmes et les hommes. Ce sujet la captive. Les responsabilités suivent : un mandat au Conseil Economique Social et Environnemental Régional, Déléguée Régionale aux Droits des Femmes en préfecture du Nord. Après avoir oeuvré dans le secteur privé, elle porte alors les politiques publiques relatives à l'égalité.A la cinquantaine, nourrie de toutes ces expériences enrichissantes, le temps est donc venu pour elle de créer son entreprise, la SARL « Lidup » (littéralement « soulever le couvercle »). Depuis l'été dernier, elle prodigue ainsi du conseil et de la formation dédiés à l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Elle intègre l'incubateur de l'école des Mines de Douai pour développer un Serious Game, un jeu destiné à mesurer les stéréotypes des personnes sur l'égalité hommes/femmes afin de mieux les combattre. Elle obtient des financements, notamment auprès du fonds régional Pictanovo. Ses premiers clients s'appellent Bayer santé, Opcalia… « C'est un travail de consultante auprès des entreprises de plus de 50 salariés ou, dans une moindre mesure, des collectivités », témoigne-t-elle. L'action sexuée d'Isabelle Delcroix Naulais est toujours en marche, sur un créneau à explorer encore. « Si j'avais été un homme, je pense qu'on ne m'aurait pas confié tous ces dossiers », déclarait-elle dernièrement dans un ouvrage consacré à des portraits de femmes et signé de Sophie et Laurent Mayeux, au titre qui lui va comme un gant : « Elles ont osé être remarquables ». Lidup, Isabelle Delcroix Naulais, 8 square Daubenton à Lille, Tel : 06 86 66 71 24, E-mail :
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, Site : www.lidup.eu |
« AutomobileDuDronckaert » : carrosserie et électromécanique |
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Mardi, 08 Octobre 2013 14:11 |
 
Au 3, rue des Champs, derrière la concession Tryba, le vaste site de 1500 m2 de l'ancienne société « Tech Automobiles » arbore depuis le mois de mai dernier de nouvelles couleurs et un nouveau logo : « AutomobileDuDronckaert ». Si les activités d'électromécanique et de carrosserie sont toujours développées sur place, l'achat et la vente de véhicules toutes marques ont pris le pas sur l'importation de voitures. Nadia Zouart est la gérante de cette nouvelle enseigne après s'être formée à la gestion et avoir été salariée de « Tech Automobiles ». Les cinq salariés de l'ancienne société ont été repris dans le giron d'« AutomobileDuDronckaert », des techniciens à l'expérience confirmée (tôlier…). A deux pas de l'A22, cette enseigne attire une clientèle de toute la métropole pour les interventions en carrosserie qui nécessitent en moyenne une dépense de 1500€ ou pour les réparations électromécaniques pour lesquelles la moyenne du coût pour la clientèle s'élève à 400€, des dépenses essentiellement couvertes par les assureurs. Cette entreprise met également en avant le recyclage de tous les produits manipulés ou utilisés sur place. « AutomobileDuDronckaert », 3, rue des Champs, 59223 – Roncq. Tél : 03 20 26 16 71, Email :
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Chocmod surfe sur le succès du « Made in France » |
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Lundi, 07 Octobre 2013 17:29 |
    
Chocmod, le leader mondial de la production de truffes chocolatées, a implanté fin 2010 une seconde unité de production à Saint-Jean-sur-Richelieu, près de Montréal au Canada. Le succès est au rendez-vous, cette unité alimentant essentiellement le marché nord-américain. La crise n'a pas vraiment freiné la production de truffes chocolatées, de guimauves ou encore de bonbons gélifiés. Même si les habitudes de consommation ont évolué. « On est plus aujourd'hui sur de l'épicerie que sur des gros volumes, avec une diversification toujours plus importante des produits », reconnaît Sophie Niemczewski, Directrice des Ressources Humaines. Pour rester compétitif dans un secteur très concurrentiel, Chocmod invente entre trois et cinq nouveaux produits chaque année (les « Fruity Mallow » associant fruit et guimauve, les « Clusters » à base de chocolat, noisettes et biscuit pour le grignotage, etc). 80% du chiffre d'affaires de Chocmod est réalisé à l'export, principalement aux Etats-Unis même si les truffes roncquoises sont exportées dans 50 pays dans des qualités très variables, de l'Europe à l'Asie en passant par le continent américain. La vocation exportatrice de Chocmod s'est naturellement traduite par l'implantation, sur 3000 m2, d'une unité de production de truffes chocolatées au Canada, environ trois fois plus petite que celle de Roncq. De 15 à 40 personnes y travaillent - contre une centaine à Roncq, de 20 nationalités différentes - selon un rythme calqué sur la saisonnalité de l'activité qui enregistre des pics de fabrication avant les fêtes de Pâques ou de Noël. Des déclinaisons spécifiques sont introduites sur le marché américain avec des truffes au sirop d'érable, des cannes de Noël... « Le succès de la truffe chocolatée Made in France est indéniable, et Chocmod en profite pleinement tant son nom est associé à cette gourmandise », assure Sophie Niemczewski. Les dernières certifications IFS (International Food Standard) et BRC (British Retail Consortium) attribuées à Chocmod permettent désormais à l'entreprise roncquoise d'exporter encore plus facilement ses produits sous marque de distributeurs. Autant de labels de qualité et de sécurité alimentaires qui viennent conforter l'image raffinée du bon goût à la française ! |
Lauréates du concours Hervé Catry |
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Vendredi, 27 Septembre 2013 15:49 |
   
Initié en 2012 - l'année du centenaire des Manufactures Catry installées rue des Frères Bonduel - ce concours de design s'adresse à toutes les écoles d'art et de graphisme de l'Hexagone et permet aux étudiants de s'exprimer à travers la création de dessins qui seront commercialisés par la suite. Cette belle vitrine pour les stylistes en devenir a attiré 21 oeuvres de belle facture, toutes réalisées par des étudiants de l'Ecole Supérieure des Arts Appliqués et du Textile à Roubaix. En présence de Vincent Ledoux, Maire, et des membres du jury, la remise des prix de cette seconde édition s'est déroulée le 27 septembre aux Anciennes Ecuries, après le Musée des Arts Décoratifs de Paris l'an passé. « Ce concours qui met à contribution des jeunes designers permet de dénicher de nouveaux talents et crée une dynamique », se félicite Caroline Catry, gérante de Catry Tapis qui produit des moquettes pour des palais républicains de prestige et autres hôtels de luxe. Le thème était libre, seules des contraintes techniques étaient imposées (couleurs, motifs à raccord…). Quatre prix ont été décernés, à Alison Chevalier, Magdalena Ocana, Cassandre Desbonnets et Bérénice Cantin. Originaire de Moulins dans l'Allier, Cassandre Desbonnets prépare son diplôme supérieur des Arts Appliqués à Roubaix : « c'est intéressant de travailler pour un support comme la moquette, j'aime bien les expressions poétiques, l'abstraction, je me suis donc inspirée du jeu d'ombres et de lumières du monde végétal ». Luce Terrasson, lauréate 2012, se félicite de ce concours qui lui a permis d'être à l'origine d'un produit industriel. En effet, les quatre créations primées seront tissées et commercialisées. Les jeunes femmes recevront un chèque et bénéficieront de 10% de royalties sur les ventes futures. Pour Irina Velkova, enseignante professionnelle à l'ESAAT, ce concours a constitué « une belle opportunité pour approcher le monde fabuleux de l'industrie textile ». |
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