Depuis le 10 juillet et durant tout l'été, l'Ecole municipale de Musique propose des stages et ateliers pour découvrir ou se perfectionner. De l'éveil musical à l'histoire de la musique en passant par la guitare d'accompagnement, il y en a pour tous les âges et pour tous les goûts. Et les percussions africaines ? Bien sûr qu'elles sont au programme ! Focus sur cet atelier animé par Mikael, professeur, artiste musicien, compositeur, et créateur de l'association Afrokan.

Le djembé est l'un des principaux instruments utilisés dans les percussions africaines. Il fait partie d'un ensemble polyrythmique et ne s'entend que très rarement seul. « Traditionnellement, le djembé est accompagné par les dun-dun (un autre type de tambour africain). Le djembé donne le temps. Et les dun-dun, plus nombreux, créent une mélodie qui permet de différencier les rythmes en fonction de la mélodie. Le djembé pourrait correspondre à la batterie dans un orchestre et le dun-dun à la basse » explique Mikael.

Cette semaine, Emile, 8 ans et demi et Noé, 10 ans, assistent à ce stage rythmé : « J'aime bien les percussions, nous confie Emile. Je fais déjà de la caisse claire et du vibraphone. J'avais envie de découvrir les percussions africaines ». Noé, lui, avait déjà fait un stage de découverte il y a quelques mois, ce qui lui a donné envie de continuer l'aventure.

« C'est plus que de la découverte. On commence d'abord à travailler les sons. L'objectif à la fin de cette semaine, c'est de savoir jouer quelques morceaux » ajoute Mikael. « Cette musique ancestrale est jouée avec des instruments de l'Afrique de l'Ouest (Mali, Sénégal, Guinée, Cote d'ivoire,). Le djembé a un caractère thérapeutique : le son qu'il produit correspond au rythme des battements du coeur.  Les vibrations émises par cet instrument sont donc proches des sensations que l'on peut éprouver dans notre vie. »

D'où la mise en place d'un travail de groupe : on est obligé de ressentir les vibrations des autres, donc de construire une polyrythmie. On travaille ensemble, les musiciens sont face à face pour apprendre à se regarder et à s'écouter. « C'est l'essentiel des percussions africaines, conclut Mikael. On ne joue jamais seul. L'un tient le rythme, l'autre lui répond. C'est un jeu de questions-réponses ! »

Cela vous donne envie d'essayer ? Il reste des places pour le stage du 24 au 28 juillet. Inscrivez-vous vite ! Et découvrez le programme complet de l'été ici.


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