Rodrigue Desmet, Maire de Roncq, et Vincent Ledoux, Député, ont tous deux saisi leur plume en ce début d'année pour dénoncer la refonte de la carte scolaire qui prévoit une fermeture de classe au sein du groupe Brel/Picasso.
Dans un courrier adressé au Directeur académique des services de l'Éducation nationale (DASEN), les élus dénoncent cette décision et « l'application de principes arithmétiques qui dépassent l'entendement quand nous parlons éducation des enfants ». Le Maire rappelle tout ce qui est mis en oeuvre au sein de cette école « pour le vivre ensemble et la qualité de l'enseignement », les nombreux investissements tant humains que matériels qui ont été mobilisés depuis plusieurs années, ainsi que l'accent mis sur le cadre éducatif.
Le premier édile ajoute que cet établissement est également moteur en termes d'inclusion avec « une classe externée des Papillons Blancs mais aussi l'intégration de jeunes issus du centre ADOMA de Roncq ». Il conclut sur le fait que « cette fermeture de classe sonne comme un manque de prise en compte de tous les efforts consentis par l'école et par la Ville et un manque de considération. »
Des arguments qui avaient été relayés en personne par Thibault Tellier, adjoint à l'éducation, et Rodrigue Desmet lors d'une rencontre avec l'inspecteur quelques jours avant que le couperet ne tombe.
Un appel également relayé par le Député, Vincent Ledoux, mais qui n'a malheureusement pas été entendu.
En septembre prochain, suite à la décision du DASEN, contre l'avis des élus et malgré l'oreille attentive de l'inspecteur académique, il y aura donc une classe de moins au sein de l'établissement Brel/Picasso, même si un engagement a pu être obtenu suite à la mobilisation sans faille du Maire, de son adjoint et du Député : celui d'un comptage du nombre d'élèves par l'inspection académique dès le premier jour de la rentrée afin de justifier leur décision ou de l'annuler. Quoiqu'il en soit, élus et techniciens restent mobilisés pour que la rentrée 2022 se déroule sous les meilleurs auspices et que le DASEN entende finalement leur appel à maintenir le nombre actuel de classes.