25 septembre : hommage national aux Harkis et autres membres des formations supplétives
Ce dimanche 25 septembre, en présence de Vincent Ledoux, député, Antonio Da Silva, 1er adjoint, les membres des Anciens Combattants et des représentants du Conseil Municipal des Jeunes de Roncq, ont déposé deux gerbes au Monument aux Morts du cimetière du Centre, en hommage aux Harkis et aux membres des formations supplétives.
Ce dimanche 25 septembre, Antonio Da Silva, 1er adjoint, représentant Rodrigue Desmet, Maire, a donné lecture du message de Patricia Mirallès, Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens Combattants et de la mémoire. « Soixante ans après la fin du conflit en Algérie et vingt ans après la reconnaissance officielle de la tragédie vécue par les Harkis, cette période de notre histoire reste une plaie ouverte dans notre mémoire collective », soulignait ce texte. Rappel a été fait de l'adoption par l'Assemblée nationale de la loi du 23 février 2022, qui porte reconnaissance de la Nation envers les Harkis et les autres personnes rapatriées d'Algérie. « Dans le prolongement de ce travail législatif, le Gouvernement continue d'oeuvrer pour la reconnaissance des Harkis. […] L'apaisement des mémoires blessées du drame des Harkis, des Moghaznis et des autres supplétifs de l'armée française en Algérie nécessite la participation de chacun. Les efforts des protagonistes de cette histoire douloureuse doivent tendre vers la réconciliation des mémoires, sans les confondre et surtout sans les opposer, pour que chacun retrouve la juste place qui lui revient dans la République, redevable aux Harkis pour les évènements du passé. Pour l'avenir, nous sommes tous responsables et devons tout faire pour que soient épargnées aux jeunes générations les souffrances qui ont déjà été endurées. »
Jean Ducoulombier, président de la section roncquoise de l'Union des Combattants, a pour sa part rappelé le destin tragique des Harkis et salué la mémoire du général François Meyer. Jeune officier ayant servi en Algérie, il s'est battu tout au long de sa vie pour assurer aux membres de sa harka et de leurs familles, ramenés en Métropole lilloise, « des conditions de vie décentes et la reconnaissance qu'ils méritaient ».
Après ces deux discours, Vincent Ledoux, député, et les représentants du Conseil Municipal des Jeunes, ont déposé deux gerbes au pied du Monument aux Morts.