Vous avez été nombreux à repérer son absence. Pour vous rassurer, voilà quelques mots de notre bel hippo.
« Sympa vos messages d'inquiétude sur les réseaux sociaux… et oui, vous avez été nombreux à remarquer que j'ai quitté la mare du Bois-Leurent. Rassurez-vous : je n'ai pas été volé ni braconné. Je ne suis pas retourné au Mali. Je me suis simplement accordé une cure de beauté. Les équipes techniques de la Ville me chouchoutent… Je vais revenir tout beau, tout propre et surtout rose comme au premier jour.
D'ailleurs, laissez-moi vous raconter comment je suis arrivé ici. En septembre 1988, Roncq s'est jumelée avec Sélinkégny, un village malien. Je ne connaissais absolument pas ce bourg, mais on m'a expliqué que l'hippopotame était le symbole de l'amitié entre les peuples au Mali. Alors, Vincent Ledoux, ancien maire de Roncq, a eu l'idée de laisser un hippopotame nager dans la mare du Bois-Leurent. Mais pourquoi rose me direz-vous ? Tout simplement pour le fun et pour faire parler les vaches bleues. En prime, ça tombe bien : je trouve que la couleur me va merveilleusement bien.
Pour tout vous avouer, mes origines sont plus belges que maliennes. J'ai en effet vu le jour dans une entreprise d'Anvers spécialisée dans les décorations de parcs d'attractions. Je vais peut-être en décevoir quelques-uns, mais, je suis une statue en résine pas un hippo en chair et en os. Je fais plutôt bien illusion, comme les vrais, je ne bouge pas trop, je ne fais pas de bruit… Mais je veille : je vois les jeunes s'amuser dans le skatepark, les familles se balader dans le bois et les enfants rigoler devant l'Espace Jeunes. Vous avez la pêche et ça me donne la niaque.
En prime, je me sens vraiment bien intégré, étant quasiment devenu l'icône de notre Ville. Une série de produits dérivés a d'ailleurs vu le jour, comme la bière HIPPO ou le tch'o Hippo, un biscuit en forme d'hippopotame. Quelle fierté !
Bref, j'adore ma vie à Roncq. Je reviens très vite pour de nouvelles aventures ! À tout bientôt ! »