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« PMR Solutions » : des rampes escamotables et rétractables |
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Mardi, 03 Février 2015 19:04 |
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 Depuis juillet 2014, une jeune entreprise estampillée « PMR Solutions » a pignon sur rue à Roncq, dans le parc d'activités Leurent. A ce jour, elle ne compte qu'un concurrent dans l'Hexagone dans l'aménagement de rampes d'accessibilité destinées à l'ensemble des personnes à mobilité réduite – personnes en fauteuil, malvoyants, mamans avec poussette, personnes âgées… Ses premiers clients sont parisiens et elle propose - après un vrai parcours du combattant pour lever des fonds - des rampes escamotables et rétractables, manuelles ou automatiques, répondant aux normes fixées par le législateur.
Jean-Sébastien Deschamps et son cousin Patrick Duquesne, gérants associés de cette SAS, sont fiers de leur projet qui prend tout son sens aujourd'hui. A tel point qu'ils reçoivent en moyenne quinze demandes par jour de prescripteurs (architectes, bureaux d'études, commerçants…). L'idée paraît simple mais elle a fait appel à la créativité d'un ingénieur-référent et d'équipes d'étudiants de l'ICAM à Lille pour réfléchir sur un protocole et un cahier des charges, à la production d'un groupe industriel spécialisé dans la mise en conformité des ascenceurs (le groupe Octé), ou encore à Lille Métropole Innovation qui a accordé un prêt d'honneur de 50 000€ à l'entreprise roncquoise dont le capital s'élève aujourd'hui à 127 000€.
« La loi de 2005 sur l'accessibilité, applicable au 1er janvier 2015 avec possibilité de réalisation des travaux dans les trois ans à venir, est vraiment citoyenne », insiste Jean-Sébastien Deschamps. Issus du monde la communication et de l'univers de mise en conformité des laboratoires alimentaires, les deux associés ont très vite compris l'enjeu de l'accessibilité des bâtiments et espaces publics, des commerces… en anticipant notamment le vieillissement de la population.
« La démarche d'aujourd'hui nous oblige à aller beaucoup plus loin »
« L'accessibilité nous est apparue comme un phare », reprennent-ils, « on a réétudié l'ensemble de la loi pour nous y conformer en travaillant des dispositifs légers, pratiques et sans surcoût ». L'innovation a suivi et avec l'ICAM, des brevets de fabrication ont été conçus et déposés en France et en Europe pour permettre le franchissement d'une volée de marches pour les Personnes à Mobilité Réduite (PMR) dans le cadre de la mise en conformité aux règles d'accessibilité d'un Etablissement Recevant du Public (ERP) existant. C'est ainsi que des rampes escamotables et rétractables répondant aux normes d'accessibilité du cadre bâti sont commercialisées par l'entreprise roncquoise depuis début janvier. « Il a fallu que nos rampes soient à demeure et déployables à la demande pour répondre à une mise en accessibilité certifiée », ajoute Jean-Sébastien Deschamps.
Ce matériel novateur, réalisé en acier, aluminium et inox et qui tient dans 6,3 cm d'épaisseur, prend également en compte la largeur des trottoirs. Il se déploie sur un trottoir d'au moins 1,80 mètre de largeur tout en laissant un cheminement et supporte un poids de 300 kilos. Son coût ? A partir de 2430€ HT sans la pose. « On est concepteur d'un produit mais la démarche d'aujourd'hui nous oblige à aller beaucoup plus loin », reconnait-il, « on développe d'autres produits comme une rampe d'accès latéral automatique ou une borne d'accueil multisensorielle – audio, visuelle et tactile - pour prendre en compte tous les aspects de l'accessibilité ».
Présente au salon « Créer » au Zénith de Lille, cette société a aussi été remarquée par Marie Prost-Coletta, déléguée ministérielle à l'accessibilité. « On est désormais prêts à inviter tous les acteurs politiques, économiques et techniques d'une même collectivité à se réunir autour d'une même table pour développer une mise en oeuvre de l'accessibilité dans leur commune ». Et des agenceurs sont prêts à installer ce matériel aux portes des commerces comme à Roncq !
« PMR Solutions », Parc d'activités Leurent, 222 rue de Lille à Roncq, Tél : 03 20 76 64 60, Site : www.pmr-solutions.fr |
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« We love eating » : Roncq, véritable laboratoire national |
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Mercredi, 28 Janvier 2015 18:26 |
 Dans le cadre des TAP rebaptisés NAP (Nouvelles Activités du Temps Périscolaire), a été développée auprès des enfants une sensibilisation autour de l'alimentation. Cette sensibilisation ludique s'inscrit dans le cadre du programme VIF (Vivons en Forme) et, depuis septembre dernier, de « We love eating ». Ce programme européen propose jusqu'en juillet prochain des actions de promotion d'une activité physique régulière et de l'équilibre alimentaire.
Les animateurs « Kaléïde » ont ainsi développé pour 300 enfants 11 ateliers autour de l'alimentation qui ont été mis en place en novembre et décembre 2014 lors des temps périscolaires dans les écoles de Roncq. Ces ateliers sont également valorisés au niveau du projet « We Love Eating ». Les enfants ont beaucoup appris sur l'alimentation, « des choses qu'on ne savait pas », reconnaissent la plupart d'entre eux.
« Ces ateliers vont être désormais déployés dans les 250 villes françaises du réseau VIF », souligne Raphaëlle Chaillou, chef de projet au sein du programme Vivons en Forme. Roncq sert donc de laboratoire afin de permettre à des milliers d'enfants de profiter de cette approche essentielle pour apprendre à mieux consommer et dans le respect de l'équilibre alimentaire. |
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Greffe de moelle pour Heimana : l’urgence de la solidarité |
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Lundi, 22 Décembre 2014 16:30 |
 Atteint d'une maladie génétique rare, le jeune Heimana âgé de cinq ans et demi attend une greffe de moelle osseuse pour vivre normalement. Dans un élan d'empathie, la Ville s'associe au combat mené par sa maman et sa famille mais aussi par des parents d'élèves, des amis et de nombreuses personnes pour que l'espoir d'une greffe se concrétise. Un appel d'autant plus pressant que l'urgence ne cesse de s'intensifier, un délai de six à 12 mois si l'on ne veut pas que l'état de santé d'Heimana ne s'affaiblisse de trop. Or, le dernier appel resté infructueux a été lancé fin 2014 !
Arrivée des grands lacs d'Italie il y a quelques années pour rejoindre son mari originaire de Tourcoing, Naiomi Anaam, puéricultrice âgée de 32 ans, s'est installée dans le Centre-Bourg avec son enfant, Heimana, né près du lac Majeur. Depuis son arrivée en France, cette jeune maman se consacre à l'éducation de ses enfants.
Atteint d'une granulomatose sceptique chronique, maladie génétique affectant l'immunité – il manque une enzyme indispensable à l'efficacité de ses anticorps - l'enfant a besoin de soins réguliers et de contrôles répétés pour suivre l'évolution de la maladie. Heimana souffre d'infections et d'inflammations chroniques qui, outre la peau ou les os, peuvent toucher son appareil digestif ou respiratoire.
« Notre enfant doit être hyper-protégé des agressions virales et microbiennes extérieures, il se fatigue vite et son état nécessite une hygiène de vie drastique (ne pas prendre son enfant par la main sans avoir nettoyé ses mains au préalable…)», témoigne sa maman. Heimana est suivi par des équipes médicales de l'hôpital Jeanne-de-Flandres à Lille et de l'hôpital Necker à Paris. Le diagnostic est incontournable : Heimana a besoin d'une greffe de moelle osseuse pour rétablir l'enzyme manquante dans son sang. Hélas, personne n'est compatible dans la famille pour y répondre, il faut donc trouver un donneur extérieur.
« Chacun d'entre nous peut sauver une vie »
Pour avoir une chance de compatibilité de moelle à 100% - il faut au moins 90% de compatibilité - le nombre de donneurs potentiels doit être multiplié. Il est actuellement de 300 000 dans l'Hexagone, ce qui est peu face aux nombreuses demandes, notamment d'enfants. « Chacun d'entre nous peut sauver une vie », rappelle Naiomi. Et le temps presse en raison de l'affaiblissement d'Heimana qui s'est aggravé depuis l'été dernier. L'appel lancé par sa maman a été relayé par les associations soutenant le don de moelle – vous pouvez obtenir plus de précisions sur le site dondemoelleosseuse.fr – et a été entendu par de nombreuses personnes, y compris sur les réseaux sociaux.
Face à cette situation pour laquelle le temps est compté, Naiomi Anaam se mobilise plus que jamais. « Passionnée de danse, je me suis formée à l'enseignement de fitness et de zumba, je m'appuie également sur ce réseau pour poursuivre la mobilisation ».
« Il faut prendre le temps d'expliquer », reprend-elle, « cette intervention ne nécessite pas forcément une anesthésie, ce n'est que quelques heures d'hospitalisation totalement prises en charge pour sauver des vies ». La Ville s'associe à son appel à la solidarité pour que vous soyez, vous aussi, une donneuse ou un donneur potentiel. Merci à vous ! (Ph. THierry Thorel)
Contacts
-L'association http://unespoirpourheimana.wix.com/heimana
-Le site www.dondemoelleosseuse.fr
-L'association recommandée par Naiomi : http://www.capucine.org/
-Le centre de santé Verlaine pour les donneurs de moelle osseuse : 03 28 54 21 42
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Parc d’activités Pierre-Mauroy : Building International y construira en 2015 |
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Vendredi, 19 Décembre 2014 13:13 |
 Après la réalisation de la voirie primaire du 1er parc d'activités du XXIème siècle de la Métropole Européenne de Lille, la société Building International est prêt à démarrer un vaste chantier de sept bâtiments sur une superficie de 28 569 m2 (environ 13 000 m2 de surface plancher) pour une hauteur maximale de 8,50 mètres. Les constructions vont démarrer début 2015 avec la réalisation des bâtiments situés en front-à-rue du Bd de l'Eurométropole qui afficheront une cohérence en matière d'enseignes. Les autres bâtiments situés à l'arrière seront réalisés dans un second temps.
C'est un chantier qui va s'étirer tout au long de 2015 avec des premières livraisons prévues en fin d'année. Rappelons que Building International, investisseur belge d'immobilier d'entreprises, est déjà très implanté sur le CIT mais aussi à Neuville-en-Ferrain ou encore à Tourcoing. |
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La restauration mutualisée avec Tourcoing annonce d’autres coopérations |
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Lundi, 15 Décembre 2014 15:29 |
 C'est dans un local technique de la cuisine centrale Brossolette qu'a été officiellement signée par Vincent Ledoux et Gérald Darmanin, respectivement Maire de Roncq et Député-Maire de Tourcoing, la convention actant la production mutualisée des repas scolaires et du troisième âge entre les Villes de Tourcoing et de Roncq.
A l'instar des deux bières emblématiques des communes - « Duc d'Havré » pour Tourcoing, « Hippo » pour Roncq - servies dans les mêmes verres, a été scellée le 16 décembre la production à l'unisson des repas pour les deux villes dont le démarrage remonte au 2 septembre dernier après des années de gestation. « Aujourd'hui, c'est chose faite », se félicite Vincent Ledoux, « à l'heure où il faut faire des économies, c'est dans un territoire qu'on trouvera des solutions. Il faut être inventif devant le manque d'argent ».
Pour le Maire, « la mutualisation est nécessaire, on pose aujourd'hui la première pierre de ce que l'on va bâtir ensemble ». Vincent Ledoux a salué le travail des personnels municipaux qui se sont adaptés et réorganisés, tout comme Michel-François Delannoy, l'ancien premier magistrat de Tourcoing qui a beaucoup oeuvré pour faire aboutir ce dossier. « Il nous reste à relever un gros challenge, celui de la lutte contre le gaspillage alimentaire qui nous coûte 0,2 centime par repas. C'est un sujet sur lequel nous allons travailler ensemble. Nous allons continuer à ouvrir de belles pages de coopération avec Tourcoing pour que nous puissions être meilleurs. »
Gérald Darmanin a fait état des liens naturels entre Tourcoing et la Vallée de la Lys dont la mutualisation n'est qu'une expression, « elle est le seul moyen de garantir le service public, de rendre le meilleur service le moins cher possible avec le meilleur savoir-faire. » Le député-maire de Tourcoing a ensuite visité la cuisine centrale avec Vincent Ledoux, accompagnés de nombreux élus et représentants des personnels des deux villes,(Ph. Thierry Thorel)
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Les éclats magiques du « Noël Blanc » enchantent la foule |
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Dimanche, 14 Décembre 2014 11:53 |
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 Le 13 décembre, en fin d'après-midi, une foule compacte venue de Roncq, de la métropole et de plus loin encore, s'est retrouvée comme par enchantement parmi les Zellyades, les Elfes des pôles, les Fées, les Pousseurs de vent, les K'Valkadongs… pour un voyage aux frontières de l'imaginaire.
De grandes ailes duveteuses et immaculées sont venues caresser les visages, des bulles habitées et transparentes ont roulé sur les pavés avec leurs prisonnières dociles… le Centre-Bourg est soudain devenu plus léger, plus aérien avec ce ballet éthéré de personnages quasi-mystiques. Roncq a pris des allures de conte, illuminant les façades de ses bâtiments emblématiques de couleurs lumineuses et irréelles, le temps de projeter en lettres laser un « Joyeux Noël » avant l'heure.
Le père Noël, perché sur son traîneau de feu, n'a cessé de cajoler les enfants émerveillés pendant que les parents s'extasiaient face à une si harmonieuse démesure d'éclats magiques. La Ville a su une nouvelle fois ravir petits et grands, sur cette partition désormais bien rôdée de la fête ensemble, symbolisée par un vin chaud servi par des élus et vivement apprécié. Pas de doute, le Maire pouvait être aux anges dans un Centre-Bourg qui a vibré à l'unisson ! (Ph. Th. Thorel)
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Les enfants de Récré’Anime à la rencontre des pompiers de Tourcoing |
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Jeudi, 11 Décembre 2014 10:07 |
 Cette année, le projet pédagogique de l'accueil de loisirs du mercredi (Récré'Anime) est axé sur les quatre éléments (l'eau, le feu, la terre et l'air). Du 5 novembre au 17 décembre, les enfants ont découvert un nouvel élément : le feu. C'est dans ce cadre qu'ils se sont rendus le 10 décembre au Centre d'Intervention et de Secours de Tourcoing, l'un des gros centres de la métropole lilloise.
Les 33 enfants ont été accueillis sur place par le Sergent de jour et l'un de ses collègues avant d'être scindés en deux groupes. Au programme de cette visite d'environ une heure trente : découverte des salles de sports (musculation, jeux collectifs, cordes, échelles…), du restaurant, du poste de commandement avec la chambre annexe pour les gardes de nuit, de la remise avec les nombreux véhicules de secours, du VSAB à la grande échelle… Sans oublier l'essayage de la combinaison de pompiers, bottes, pantalon, veste et casque !
Avant de repartir, ils ont pu monter à bord d'un camion de désincarcération qui, toutes sirènes hurlantes, a salué ensuite leur départ. Autant dire que des vocations de soldats du feu sont nés ce jour-là tant l'enthousiasme faisait plaisir à voir ! (Ph. Thierry Thorel)
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Maison Relais : le témoignage du premier locataire |
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Mardi, 09 Décembre 2014 15:22 |
 Le 8 décembre, en matinée, Georges, âgé de 51 ans, originaire de la métropole lilloise, a pris possession de son nouveau « chez-soi », au 1er étage de la Maison Relais fraîchement construite au 94 de la rue du Dronckaert. Dans son studio flambant neuf de 33 m2 doté d'une cuisine et d'une salle-de-bains, son sourire irradie. « Ma vie repart », confie-t-il, apaisé. Voici le récit de son parcours qui, en l'espace de quelques années, a basculé du monde du travail à la rue avant une reconstruction entamée depuis le printemps dernier et qui passait forcément par une nouvelle adresse.
Les mots cinglent sans colère. Georges accepte de se remettre en question et aspire à un retour à une vie normale. Après une formation dans l'imprimerie, au lycée Colbert de Tourcoing, tout s'est bien déroulé : un an et demi de petits boulots puis une trajectoire de salarié bien intégré, d'abord margeur, puis aide-conducteur et conducteur dans différentes imprimeries de la métropole, voire de Belgique. « Je gérais seul une machine capable de débiter 18 000 feuilles/heure sur huit couleurs », se souvient-il.
Premier accroc en 2008 : père de quatre enfants dont trois sont aujourd'hui autonomes, il divorce, abandonne sa maison dont il récupère sa part sur la vente et perd rapidement son travail. Six mois plus tard, il retrouve un emploi et rebondit. Mais en 2011, son employeur supprime l'équipe de nuit dont il faisait partie. Cette fois, il ne retrouvera pas de travail malgré ses multiples démarches, y compris dans le secteur du nettoyage industriel.
Commence la descente aux enfers, même s'il touche des indemnités de chômage pendant 18 mois, correspondant à 80% de son salaire précédent. Il est d'abord hébergé chez sa fille avant de trouver refuge dans un petit studio à Lille pour 400€ de loyer. Parvenu en fin de droits, il loge dans sa voiture où il passe les nuits. « A ce moment-là, je ne me suis pas préoccupé du futur, j'avais jeté tous mes papiers et je ne touchais pas le RSA, je vivais sans rien, totalement démuni, j'ai vécu dans une voiture pendant neuf mois, j'allais prendre une douche dans les locaux de l'association « ABEJ Solidarité », je mangeais au Resto du Coeur, je ne croyais pas à l'aide d'une assistante sociale, j'étais au fond du trou ».
"Dans le monde du travail, on ne voit pas la misère"
Mais Georges va reprendre justement confiance en lui au contact d'une assistante sociale, grâce à l'ABEJ. C'est elle qui l'orientera vers l'association Martine Bernard, devenue aujourd'hui « Eole, vent debout contre la précarité ». « Juliette Leweurs, future responsable de la Maison Relais de Roncq, m'a proposé un studio dans cette nouvelle résidence, ce que j'ai accepté spontanément », raconte-t-il, « cela me permet d'être près de mes racines familiales ». Dans l'attente de l'ouverture de la structure roncquoise de la rue du Dronckaert, il est d'abord hébergé au sein de la Maison Relais de Wasquehal. Le 8 décembre, il prend possession de son nouveau logement et de ses nouveaux repères. « Quand on est inséré dans le monde du travail, on ne voit pas la misère », souligne-t-il, « je touche maintenant les ASS (l'équivalent du RSA), mon loyer est pris en charge par l'APL et je m'acquitte des charges. Maintenant, je sais que je vais retrouver un travail tant je suis motivé. Et je vais m'engager comme bénévole dans les associations caritatives pour venir en aide aux autres qui veulent s'en sortir ». Georges donne l'impression de revivre, de vouloir aller plus que jamais vers les autres, même s'il sait que le chemin sera encore long pour sortir totalement la tête hors de l'eau. |
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Marché de Noël: la féérie d'un village enchanté |
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Lundi, 08 Décembre 2014 11:35 |
 Dès le 8 décembre, un ballet de chalets de Noël a été orchestré par les techniciens chargés de l'animation de la Ville, depuis le Centre Technique Municipal jusqu'à la place Jean-Jaurès. Un travail délicat et patient pour monter le marché de Noël qui s'est ouvert le 11 décembre. Vincent Ledoux, accompagné de plusieurs élus, a donné le la en rendant jeudi soir une visite amicale à tous les exposants !
Une cinquantaine d'exposants dont une trentaine abrités dans les chalets à bois – les autres sont à votre disposition salle Catry - sont prêts à vous donner des idées de cadeaux, entre les décorations de table, les gaufres, les vins d'Alsace, les saucissons d'Auvergne, de l'artisanat divers et varié, y compris de Sélinkégny, du linge de maison… il y en a vraiment pour tous les goûts !
Parmi les exposants, on croise des visages familiers, de vrais habitués qui reviennent chaque année tant ils sont émerveillés par ce marché. Et puis il y a les nouveaux, celles et ceux qui découvrent ce village féérique dont le coeur va battre jusqu'au 14 décembre, le 12 décembre de 17h à 20h, le 13 décembre de 10h à 20h et le 14 décembre de 10h à 18h sur la place Jean-Jaurès et salle Catry. (Ph. Th. Thorel et P. Bonte)
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