Après une annulation l'an passé pour des raisons de sécurité, le Centre des Chiens Guides d'Aveugles Paul-Corteville, au 295, rue de Lille, a renoué avec ses traditionnelles Portes Ouvertes le 24 septembre. C'est sous un soleil printanier que s'est déroulée cette journée d'échanges et de partage. Le public venu comme  chaque fois très nombreux a assisté à de nombreuses animations - initiation au braille, puzzle à l'aveugle... - pour mieux comprendre le handicap visuel. Des séances d'éducation et d'obéissance des futurs chiens guides et chiots placés en famille d'accueil ont ponctué la journée.
Cette année, un grand atelier dans le noir a été mis à disposition des visiteurs pour apprendre à se déplacer dans l'obscurité totale, sous bandeau dans des situations de la vie quotidienne. Tout a été prévu pour sensibiliser le public aux missions des Chiens Guides d'Aveugles qui ont célébré le 3 mars dernier le 5000ème duo chien-famille en présence de Noémie Lenoir, comédienne, mannequin et marraine des Chiens Guides d'Aveugles. (Photos Thierry Thorel)

Durant cette année 2017, Roncq est ville-pilote au sein de la Métropole Européenne de Lille en matière de biodiversité, et plus précisément sur le thème « Familles à biodiversité positive ». Cette action financée par la Métropole Européenne de Lille est le fruit d'un partenariat entre la Ville et le Groupe Ornithologique et Naturaliste du Nord-Pas-de-Calais, association d'étude, de valorisation et de protection de la faune sauvage depuis 1968. Après la conférence du 21 septembre où l'on a pu se familiariser avec les araignées, la sortie découverte du 23 septembre au Bois Leurent a été tout aussi passionnante pour découvrir les arthropodes. Cette fois, il s'agissait d'approcher de plus près ces araignées pourvues d'un corps en deux parties où les pattes servent autant à se déplacer qu'à sentir les vibrations de l'air. Et ce n'est pas parce qu'elles ont de 6 à 8 yeux qu'elles ont une bonne vue, bien au contraire. Et si elles peuvent piquer pour se défendre, cela risque tout au plus de se traduire par une inflammation.
Elles nous impressionnent, elles nous font peur, elles nous font (parfois) crier… mais elles ne nous laissent pas indifférent(e)s. En ce mois de septembre, les animateurs du GON ont proposé deux activités pour découvrir le monde fascinant des araignées. Même pas peur ! (Photos Thierry Thorel)

Renseignements auprès du GON au 03 20 53 26 50, Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

Le service des espaces verts de la Ville a tout tenté pour sauver quelques marronniers en différents points de la Ville. Mais les démarches se sont avérées vaines pour certains d'entre eux. Tout cela à cause d'un prédateur agressif et d'une bactérie ravageuse dont les actions conjuguées pourraient signifier la disparition de nos marronniers, comme ce fut le cas jadis des ormes. Seuls, les plus gros sujets centenaires résistent encore dans les parcs publics, les plus jeunes plantés il y a une dizaine d'années dans les lotissements de la Ville et ailleurs sont les premières victimes. Huit sujets devront être abattus prochainement pour ces mêmes raisons.
La mineuse c'est une « chenille assoiffante ». Le premier tueur est un papillon dont la chenille creuse des galeries à l'intérieur des feuilles, et obstrue les canaux qui acheminent des éléments nécessaires à la survie du marronnier. On appelle cette chenille la « mineuse ». La maladie se traduit par un brunissement des feuilles et par leur chute prématurée dès les premiers mois d'été.
Les arbres, ainsi privés d'alimentation et d'eau, sont contraints de puiser dans leurs réserves. Ils sont soumis à un grand stress qui les épuise. Ils pourrissent de l'intérieur, se fragilisent, leur écorce se desquame et c'est la porte ouverte à tous les champignons. Dans certains cas, ils peuvent s'écrouler sans prévenir et constituent un vrai danger public, d'où des actions préventives d'abattage pour éviter des conséquences dramatiques, notamment en cas de forts coups de vent.
Mais le marronnier est également la victime du chancre suintant. Issu de la pseudomonas, une bactérie tueuse, il se manifeste par une boursouflure couleur rouille qui s'étend et remonte rapidement le long des vaisseaux du bois. Dans ces cas-là, le marronnier meurt au bout de deux ou trois ans. Ainsi, à Roubaix, sur les 159 arbres que comptait la ville en 2001, 50 seulement ne présentent pas de signe de cette maladie. Le chancre suitant est encore plus meurtrier que la mineuse.
Depuis les années 2000, la plantation de marronniers enregistre un important ralentissement. En raison d'une espérance de vie qui a chuté en une décennie. Un marronnier vivait 120 à 150 ans, aujourd'hui, en milieu urbain, il survit trente ans.

En raison de l'aménagement des accès autoroutiers à la nouvelle zone commerciale « Promenade de Flandre », la sortie 16 (Roncq) de l'autoroute A 22 est fermée jusqu'au 10 octobre inclus. Mais la zone autour de la ZAC du Petit Menin est perturbée au niveau de la circulation jusqu'à mai 2018. L'aménagement au niveau de la sortie 16 vers Roncq et Tourcoing (dans le sens Lille-Gand) se poursuit. Sa réouverture n'est pas prévue avant le 11 octobre.
C'est la dernière grosse opération du vaste chantier « Promenade de Flandres », consacrée aux accès autoroutiers, ce qui nécessite des aménagements sur l'A22 avec notamment la réalisation d'un escargot sur l'emprise Delquignies. Ce chantier des deux côtés de l'autoroute s'achèvera en 2018.
La DIR (Direction Interdépartementale des Routes – Nord) précise qu'il est nécessaire pour permettre l'accessibilité à la ZAC du Petit Menin depuis l'A22 et inversement, de réaliser deux bretelles neuves, une dans le sens France-Belgique, l'autre à l'A22 vers Lille. Et deux bretelles existantes sont en cours de réaménagement : la bretelle de sortie de l'échangeur 16 (sortie Roncq) et la bretelle d'accès à l'A22 vers Lille de l'échangeur 17 (au fond du CIT, prolongement du Bd de l'Eurométropole) depuis Halluin. A noter qu'un mur de protection thermique sera érigé vis-à-vis de l'entreprise Delquignies, ainsi qu'un écran de protection acoustique vis-à-vis des riverains de la rue des Champs.
En ce qui concerne la nouvelle bretelle dans le sens France-Belgique, les travaux vont durer jusqu'en octobre 2017. En ce qui concerne la bretelle dans le sens Belgique-France, ils dureront jusqu'en mars 2018. (Photos Thierry Thorel)

Le 17 septembre, de 7h à 14h, les Puces d'automne ont attiré la grande foule des chineurs rue de Lille, entre la rue du 8 Mai et la rue de Tourcoing au Blanc-Four, sans oublier le parking de la gare, la rue Latérale (un parking est spécialement prévu pour les riverains) ou encore l'Av. de Flandre. Côté sécurité, des semi-remorques ont barré la rue de Lille ou encore l'Av. de Flandre pour interdire tout passage de véhicule et une dizaine de vigiles ont filtré les différentes entrées d'accès au périmètre dédié aux Puces.  A ce dispositif s'est ajoutée une présence policière accrue, qu'elle soit municipale ou nationale, et un poste de sécurité a été installé.

Comme en mai dernier, deux associations soutenues par la Ville qui a apporté la logistique-  à savoir le « Comité des Allumoirs de Roncq Centre » pour le Centre-Bourg et « Solidarité Cambodge (ASDC) » pour le Blanc-Four – ont proposé mille emplacements. Les bénéfices collectés par ces associations seront reversés au profit de leurs actions, et notamment des Allumoirs dont le cortège se déroulera le 7 octobre en début de soirée. Comme le soleil a eu la bonne idée de répondre présent, la foule des grands jours était au rendez-vous. (Photos Thierry Thorel)