Fabricant de moquette traditionnelle haut de gamme depuis 1912, Catry Tapis est une entreprise centenaire qui incarne l'excellence de l'artisanat national. Tapisseurs des palais républicains, des hôtels de prestige, les manufactures Catry occupent une niche qui en fait la dernière entreprise de fabrication textile roncquoise. Cette entreprise sait aussi conjuguer savoir-faire et événementiel pour peaufiner sa communication. Ainsi, en vitrine de l'un de ses deux showrooms parisiens ainsi que dans celui de Londres, à Fulham Road à Chelsea, trônent actuellement les deux portraits du prince Harry et de Meghan Markle réalisés par l'artiste roubaisien Guillaume Caron. Ces deux portraits de deux mètres sur deux se rejoindront et s'épouseront le 22 mai pour n'en former plus qu'un de deux mètres sur quatre, proposé à la vente. Ce n'est pas la première fois, ni la dernière, que le savoir-faire des tapis Catry s'allie à l'art pour faire naître des oeuvres uniques et fascinantes.
Rue des frères Bonduel, la façade est des plus discrètes, pour ne pas dire anonyme. Qui pourrait d'ailleurs croire que les lés de moquette produits derrière les murs émoussés qui s'allongent jusqu'au bout de la rangée Delahousse recouvrent des escaliers plus prestigieux les uns que les autres, Sénat, Elysée, Assemblée Nationale, Académie Française, hôtels Crillon ou Bristol. Créés en 1912 par l'arrière grand-père de l'actuelle gérante, Caroline Catry, les Manufactures Catry retracent plus d'un siècle d'histoire, tissée au fil du Temps, à travers quatre générations au service d'un même métier et qui, à force de passion et de travail, ont su s'imposer comme le fleuron de la fabrication artisanale française de tapis et de moquette haut de gamme.

Les deux portraits n'en feront plus qu'un le 22 mai à Londres

En début d'année, lors d'une réunion avec  Alexandra Verheecken, responsable de communication, et Nathalie Berthod, attachée de presse, Caroline Catry n'a pas oublié de cocher à son agenda la date du mariage princier d'Harry et Meghan. D'autant que les manufactures Catry ont pignon sur rue dans le chic quartier de Chelsea à Londres. « J'ai toujours apprécié ce que fait Guillaume Caron grâce à un réseau d'art contemporain », confie Caroline Catry, « il a un côté poète et barde et je lui ai donc confié ce projet de réaliser sur un tapis blanc 100% laine qui a été confectionné rue des Frères Bonduel  une oeuvre en lien avec ce mariage princier ».

Pas question d'excentricité ou de trop de singularité. L'artiste a respecté la tradition so british. Avec néanmoins une idée originale : le travail floral plus graphique a été mené avec de la feuille d'or, les portraits réalisés à l'encre de chine et des symboles forts n'ont pas été oubliés comme le lion dans la chevelure de Meghan ou les jonquilles, véritable emblème du Pays-de-Galles. Harry a été accroché dans la vitrine du showroom des manufactures Catry de Londres (ouvert il y a un an et demi) et Meghan dans celui de Paris. Le 22 mai, les deux portraits vont se retrouver pour n'en faire plus qu'un à Londres et être ainsi proposé à la vente.

Ce n'est pas la première fois que Caroline Catry franchit ainsi ce pas. Elle avait déjà travaillé avec l'auteur de BD Enki Bilal dont l'une de ses planches a été imprimée sur un tapis Catry désormais proposé à la vente chez « Artcurial » à Paris. Autre projet à venir, sans doute en fin d'année : une collaboration avec l'artiste américaine Rose-Lynn Fischer pour immortaliser ses célèbres larmes sur un autre tapis roncquois. « Cette fois, on le tissera entièrement ici », promet Caroline Catry qui continue ainsi à faire rayonner l'entreprise familiale aux quatre coins de la planète.

Retrouvez sur www.roncq.TV un reportage réalisé chez les manufactures Catry en cliquant ici

La loi du 11 février 2005 donnait le 1er janvier 2015 comme échéance de mise en accessibilité des établissements recevant du public (ERP) et des installations ouvertes au public (IOP). L'Agenda d'Accessibilité Programmée (Ad'Ap) mis en place par ordonnance en septembre 2014 a prévu un délai supplémentaire de mise en accessibilité. La Ville a entamé ces importants travaux d'accessibilité depuis le mois de février pour les achever en 2020. L'objectif est de répondre au cahier des charges, bâtiment après bâtiment, la chronologie des chantiers étant établie en fonction de l'utilisation et de l'usage de ces lieux publics, en lien avec le plan de patrimoine. Actuellement, c'est en mairie qu'un gros chantier est en cours pour rendre le rez-de-chaussée accessible aux personnes à mobilité réduite.
C'est le temps de la mise en pratique de la demande du législateur qui remonte à l'année 2005. Beaucoup a déjà été fait : aménagement d'une rampe à l'Annexe-Mairie dans le cadre de sa réhabilitation, d'une autre rampe au Centre culturel, d'une porte coulissante à l'entrée de la Maison Petite Enfance, de bandes podotactiles aux abords des écoles ou des passages piétons… En 2015, la Ville atteignait 40% d'accessibilité et se donne pour objectif d'atteindre le double, c'est-à-dire 80% à la fin des travaux menés dans le cadre de l'Agenda d'Accessibilité Programmée.
Tout se déroule selon trois phases et concerne essentiellement les cheminements extérieurs, les abords et accès (rampe, élévateur…), les marches (contrastes de marche, visibilité des contremarches, bornes cloutées…), les sanitaires PMR (mise aux normes ou création), les menuiseries et serrurerie (élargissement de certaines portes, poignées…), les revêtements des sols, mais aussi le visuel, la signalétique, les boucles magnétiques pour les sourds et malentendants, les contrôles d'accès… Autant d'aménagements qui portent aussi bien sur l'extérieur que sur l'intérieur des locaux sachant qu'une grosse partie du patrimoine de la ville est ancien.
Ainsi, depuis février et jusqu'à cet été 2018, ces travaux concernent  la salle Catry, les Anciennes Ecuries, l'église Saint-Piat (y compris à l'intérieur de l'église ou à l'entrée avec l'installation de portes automatiques) et l'Hôtel-de-Ville (installation d'un élévateur). Puis, après l'été 2018 et jusqu'en 2020, seront aménagés la salle Jules-Stelandre au Blanc-Four, la piscine, le complexe Guy-Drut (essentiellement des mises en conformité pour les sites sportifs, douches, vestiaires, sanitaires). Enfin, une dernière phase concernera notamment le JAB. Actuellement, un important chantier se déroule au rez-de-chaussée de l'Hôtel-de-Ville. Après le traçage au sol d'une place de stationnement et d'une bande de guidage conduisant à la porte d'accès PMR de la Mairie, place au chantier intérieur avec l'installation d'un élévateur et l'aménagement d'un couloir pour permettre aux personnes à mobilité réduite d'accéder aux différentes salles du rez-de-chaussée de la Mairie. Une place de stationnement pour ces mêmes personnes à mobilité réduite est également en cours d'aménagement près des Anciennes Ecuries.

Le 13 mai, de 7h à 14h, les Puces de printemps n'ont pas désempli malgré le coup de fraîcheur consécutif à un épisode météo estival. Les chineurs ont battu comme l'an passé à pareille époque le pavé de la rue de Lille de la rue du 8 mai 45 à la rue de Tourcoing, soit la moitié moins d'emplacements que le déploiement tel qu'il a existé jusqu'en 2016.

A cela, une raison : les contraintes de sécurité drastiques imposées avec notamment la présence de deux vigiles à chaque point d'accès de la manifestation. Des plots de béton et des camions en travers des chaussées ont également été prévus aux entrées de cette vaste braderie pour interdire tout passage de véhicule. Des policiers municipaux et nationaux ont également été très présents et un poste de sécurité a été installé, la menace étant d'autant plus présente après l'attaque la veille à Paris, dans le quartier de l'Opéra Garnier.
Deux associations se sont partagées le travail de l'organisation – elles sont soutenues par la Ville qui a apporté la logistique-  à savoir le « Comité des Allumoirs de Roncq Centre » pour le Centre-Bourg et « Solidarité Cambodge (ASDC) » pour le Blanc-Four. Les bénéfices collectés par ces associations seront reversés au profit de leurs actions. Le service municipal « Embellissement de la Ville » a assuré le nettoyage après le tenue de cette manifestation qui a attiré des milliers de badauds à Roncq, l'un des temps forts les plus fréquentés de l'année. (Photos Thierry Thorel)

Depuis le 26 octobre dernier, la réhabilitation de l'école Neruda se poursuit à un rythme soutenu : mise en conformité de l'école (accessibilité, sécurité), et plus de confort thermique (isolation des plafonds et façades intérieures, traitement acoustique et phonique des classes et forum, stores extérieurs, ventilation double flux), acoustique…  Aujourd'hui, on peut apprécier la nouvelle façade de l'établissement, fidèle au ton brique des écoles d'antan, les nouvelles classes plus lumineuses ou encore les plantations de nouveaux arbres, y compris métalliques dans la cour de récréation.
L'école Neruda inaugurée en 1975 offre une architecture classique, parfois un peu rigide. C'est pourquoi les 13 classes vont retrouver des couleurs selon une écriture de repères imaginée par Christophe Dumont, architecte de la Ville, à savoir des zones blanches du côté de l'enseignement et des zones colorées du côté des enfants. Côté éclairage, les vieux tubes à néon d'hier laisseront place à des éclairages LED. Des sols souples chausseront les salles de classe.

Un préau coloré sous forme d'arbres métalliques

A l'extérieur, près de l'entrée de la cuisine, l'ancienne chaufferie électrique cèdera la place à une chaufferie à granulés flambant neuve au coeur d'un jeu de cubes actuellement en construction. Les façades renouent avec la couleur brique d'antan alors que le couronnement du bâtiment arbore une nuance gris ciment pour redonner du caractère aux matériaux. Autre gros changement : l'entrée historique de l'école, du côté de la rue Pierre-Brossolette, va reprendre du service dès septembre prochain.
Enfin, pour rompre avec l'univers très minéral de cet établissement, une végétalisation va apparaître avec la plantation de glycines, de lierre, et de tilleuls, à la fois dans la cour de récréation et jusqu'à l'extérieur avec un premier rideau devant le mur très rectiligne s'élevant face à la plaine du Lierre. Cerise sur le gâteau : un préau transparent coloré constitué de trois arbres métalliques a fait son apparition devant ce qu'on a souvent appelé le préau intérieur.

Les commémorations des 73 ans de la signature de l'armistice du 8 mai 1945 se sont déroulées sous un temps estival, aux cimetières du Centre-Bourg et du Blanc-Four. Pour cet anniversaire scellant une paix durable après le martyre des peuples – près de 60 millions de morts recensés au cours de ce conflit mondial – Rodrigue Desmet, Maire, a lu le message de la Secrétaire d'Etat auprès de la Ministre de la Défense, rappelant la « victoire de la démocratie, des valeurs universelles et de la dignité de l'homme ». Michel Delcroix, président de la section locale des ACPG-CATM, et Francis Méresse, président de la section locale de l'UNC, ont rappelé le sacrifice consenti durant ce conflit, tout en appelant à oeuvrer pour un « monde de fraternité, de solidarité et de paix ».

Vincent Ledoux, Député de la circonscription, a partagé son émotion, rappelant tout d'abord « combien depuis 1945, on a vécu à crédit de paix. Aujourd'hui, dans le monde, on torture, on gaze des enfants, des personnes meurent en Afrique sous les balles des oppresseurs, et l'émotion est montée d'un cran quand on a appris la mort d'un jeune Roncquois au Mali qu'on connaissait et dont on connaissait la famille. Cela nous a fait prendre conscience qu'il y a danger dans le monde. Cette haine humaine est toujours présente mais ce que nous faisons aujourd'hui n'est pas vain ». Et de poursuivre : « j'ai été très ému aux Invalides pour accompagner le colonel Beltrame, saurions-nous capable de donner notre vie pour quelque chose qui nous dépasse ? Le colonel Beltrame fait partie de ces héros de la résistance. A nous de conquérir chaque jour la liberté ». L'harmonie du Blanc-Four a assuré la partition musicale de la cérémonie du Centre-Bourg. (Reportage Patrick Bonte)