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Donnez votre sang le lundi 23 septembre : un geste vital ! Imprimer Envoyer
Jeudi, 05 Septembre 2024 00:00
La prochaine collecte de sang se tiendra le lundi 23 septembre, de 10h à 13h et de 15h à 19h, salle Georges-Catry. En cette période de rentrée, les réserves de sang sont critiques et l'Établissement français du sang (EFS) lance un appel urgent à la mobilisation des donneurs.

La rentrée s'accompagne cette année d'une situation alarmante : les réserves de sang sont insuffisantes, et cela pourrait empirer dans les semaines à venir. Pour répondre aux besoins quotidiens des hôpitaux, l'EFS doit collecter 10 000 dons par jour. À Roncq, notez le rendez-vous : lundi 23 septembre salle Georges-Catry, place Jean-Jaurès. Une forte participation est essentielle pour éviter des pénuries graves.
Pourquoi donner son sang ?
Chaque don peut sauver jusqu'à trois vies. Le processus est rapide et sans douleur, prenant environ 30 à 45 minutes, collation comprise. Donner son sang, c'est un acte solidaire et vital qui peut faire la différence pour des milliers de patients.

Comment se préparer ?
Pour être éligible, il faut être âgé de 18 à 70 ans, peser au moins 50 kg et être en bonne santé. Avant de donner, assurez-vous d'avoir mangé et bu. Vous pouvez vous présenter avec ou sans rendez-vous, que vous pouvez prendre sur le site de l'EFS : https://dondesang.efs.sante.fr/trouver-une-collecte

L'engagement des bénévoles : un soutien indispensable
Outre les donneurs, l'association a aussi besoin de bénévoles pour aider à l'organisation des collectes : installation de la salle, préparation des collations et rangement. Si vous souhaitez vous impliquer, venez rencontrer l'association lors de Dynamic'Assos, une journée dédiée aux associations locales, le dimanche 8 septembre à partir de 10h. Vous pouvez également contacter Laurence Lippert, présidente de l'association au 06 36 72 59 41 ou par mail à Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. , pour apporter votre aide.
 
Top départ pour l’élection du Conseil municipal des Jeunes à Roncq Imprimer Envoyer
Jeudi, 05 Septembre 2024 00:00
Le CMJ est un projet d'éducation à la citoyenneté qui permet aux jeunes élus de se mobiliser autour de thématiques variées telles que le développement durable, la solidarité, l'intergénérationnalité et bien d'autres, dans le but de contribuer au mieux vivre ensemble.

À Roncq, l'engagement citoyen commence dès le plus jeune âge grâce. Destiné aux jeunes roncquois(es) âgés de 10 à 17 ans, il permet aux adolescents de faire entendre leur voix, mais aussi d'agir concrètement pour le bien de leur commune.
Il s'agit d'un espace où les jeunes élus échangent et mènent des actions autour de thèmes essentiels pour la société actuelle et future : le développement durable, la solidarité, l'intergénérationnalité, le handicap et le sport.

Si tu es Roncquois(e) et que tu as des idées pour ta ville, c'est le moment idéal pour t'engager. Les inscriptions sont ouvertes et tu as jusqu'au 30 septembre pour déposer ta candidature. Que ce soit en te rendant directement au service vie scolaire, situé à l'Annexe-Mairie rue Jules-Cornard à Roncq, ou en envoyant un mail à Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
Téléchargez le formulaire en cliquant ici
 
Bientôt la rentrée : un franc succès pour cette nouvelle édition Imprimer Envoyer
Vendredi, 30 Août 2024 00:00
Les ateliers « Bientôt la rentrée », organisés du 26 au 30 août, ont une fois de plus rencontré un succès auprès des jeunes roncquois et roncquoises. Destinés aux enfants de 6 à 12 ans, ces ateliers sportifs et culturels ont attiré 138 participants, marquant une belle fin de vacances avant la rentrée scolaire.

Ce jeudi 29 août, Rodrigue Desmet, Maire de Roncq et Emilie Livet, conseillère municipale à la Petite enfance, ont visité les différents sites qui ont accueilli les activités. Ils ont pu constater l'enthousiasme des jeunes, heureux de découvrir de nouvelles disciplines ou de se dépenser physiquement. C'est aussi l'occasion pour les associations roncquoises d'attirer de nouveaux adhérents.

Les activités proposées étaient variées, allant du tennis de table au yoga, en passant par le tir à l'arc et le volley-ball. Les ateliers créatifs ont quant à eux offert aux enfants un voyage à travers les âges, de la Préhistoire à l'époque contemporaine.

Ces journées d'activités ont permis aux jeunes de profiter pleinement de leur dernière semaine de vacances avant la rentrée scolaire.
Nous leur souhaitons par avance une bonne rentrée !
 
80 ans de la Libération : l’un des derniers déportés était un Roncquois Imprimer Envoyer
Mercredi, 21 Août 2024 00:00
Dans le cadre du 80e anniversaire de la Libération, nous vous évoquons cette fois l'histoire d'Émile Baelen, prisonnier ayant été déporté à bord du « train de Loos ».


1er septembre 1944. Gare de marchandises de Tourcoing. Des dizaines de détenus s'agglutinent le long des rails, le canon dans le dos. Puis des centaines… Ils seront 871 en tout à grimper dans des wagons à bestiaux. Ces hommes croupissaient jusqu'alors dans des prisons du Nord. Ils s'apprêtent à quitter leurs terres alors que les Britanniques ne sont qu'à quelques kilomètres. « La désillusion était d'autant plus grande qu'en traversant Lille, on voyait les Allemands en pleine débâcle », témoignait l'un des 275 survivants en 1969, au micro de l'ORTF. Sur les quais, des figures des Forces françaises de l'Intérieur : plusieurs cadres de différents réseaux ou encore Raymond Fassin*, adjoint de Jean Moulin. Ils pourraient servir de monnaie d'échange : les SS les emmènent donc dans leur fuite... Certains résistants ont été épinglés durant l'été ; d'autres sont captifs depuis de longs mois, attendant la mort. Ils ont été rassemblés dans la prison de Loos avant d'être déportés ce 1er septembre. D'où le nom de ce dramatique épisode dans la mémoire collective : le « train de Loos ». C'est le dernier grand convoi de déportation dans le Nord.

Espoirs anéantis

La locomotive siffle à 17h30. La Marseillaise est chuchotée par quelques prisonniers, couverte par la mécanique hurlante du train sur le départ. Une poignée de détenus parviendront à s'évader durant le transport, entre Tourcoing et Cologne. Ils seront bien plus nombreux à s'effondrer dans la masse compacte des wagons, asphyxiés ou trop faibles pour survivre à l'interminable voyage.

Anne-Marie Bouvart, présidente de l'AmicaleduTraindeLoos, partage l'un des témoignages qu'elle a recueillis : « Nous crevons de soif et du manque d'air, lui avait confié le Noeuxois Marcel Houdart (décédé en 2022, à l'âge de 97 ans), l'un des malheureux. Jouant des coudes, je m'approche d'une lucarne pour avoir un peu d'air. On s'attend à tout moment à une attaque de la résistance. Mais rien ne se produit. Le voyage continue, de plus en plus pénible. Rien n'est prévu pour les besoins. Il n'y a qu'une boîte de conserve qui se promène de main en main. »

Un Roncquois à bord

Dans les rangs des déportés, Émile Baelen, un Roncquois arrêté le 18 août, déjà marqué dans sa chair par des interrogatoires à La Madeleine et Loos. Émile Baelen, âgé de 43 ans lors de son interpellation par la gestapo, a servi la résistance depuis sa maison, dans l'actuelle rue Henri-Barbusse, où il stockait tracts et journaux clandestins. « Ils étaient camouflés dans de vieux draps, se souvenait-il dans les colonnes de Nord Éclair, dans les années 90. La distribution, je la faisais la nuit. Tous ces paquets, il fallait les cacher... Ma femme et mes enfants m'aidaient. » Il est aussi allé chercher des armes dans le Pas-de-Calais, pour les planquer dans la Vallée de la Lys.

Le Roncquois, originaire de Belgique, était embauché chez Motte, comme chauffeur de chaudière, et a également suivi les Beaux-Arts de Roubaix durant l'entre-deux-guerres, pour se former aux techniques textiles. Il voulait s'ouvrir d'autres voies, améliorer son quotidien et celui de sa famille… Jusqu'à ce que le conflit éclate.

Après plusieurs jours de trajet, Émile Baelen est débarqué à 35 km de Berlin, dans le camp de Sachsenhausen. « Il faut descendre nu dans la cour, retraçait-il dans Nord Éclair. Là, un officier SS nous commande de courir tous ensemble... Je cours le plus vite possible. Ce n'était qu'un test pour découvrir les plus valides. Je suis affecté au nettoyage des bureaux du lieutenant SS, puis je deviens pompiste. Les autres – du moins ceux qui n'ont pu courir assez vite – sont envoyés dans un champ de tir pour servir de cibles aux jeunes recrues. »

De cet enfer, l'homme n'en dira guère plus. Il n'évoquera que son point final : la Libération des survivants de Sachsenhausen, en mai 1945. « Du 25 avril au 7 mai 1945, ce sera le départ du camp, encadrés par nos gardes… La marche de la mort. De 600 que nous étions le 25 avril, il ne restait plus que 200 déportés quand les Alliés nous ont enfin sauvés (à quelque 200 km du camp). »

Émile Baelen est décédé en 2000, à l'âge de 99 ans.

* Raymond Fassin meurt en février 1945, dans le
camp de concentration de Neuengamme.
 
Rue du Billemont : des travaux à l'une des intersections du 2 au 6 septembre Imprimer Envoyer
Mercredi, 14 Août 2024 00:00
Du 2 au 6 septembre, de 21h à 5h, un chantier à l'intersection de la rue du Billemont et du boulevard de l'Eurométropole entraînera des modifications de circulation.

La circulation sera alternée. Les dépassements - sauf de deux-roues - seront interdits. Le stationnement sera, lui aussi, interdit sur zone.
Le carrefour à feux sera mis hors service durant cette intervention. Par ailleurs, la vitesse maximale autorisée sera fixée à 30 km/h.

Merci de votre compréhension.
 
Inscrivez-vous à la 4e Nuit des bonnes ondes Imprimer Envoyer
Mardi, 13 Août 2024 00:00
Le club Best, association roncquoise regroupant près d'une vingtaine de chefs d'entreprise, organise sa quatrième Nuit des bonnes ondes.
Après une thématique « Osez ! » l'an passé, le club veut cette fois valoriser la coopération. « Le but de ces soirées, c'est de donner des idées, créer de la curiosité, permettre une ouverture aux autres », insiste Gauthier Dujardin, président du club.
Une dizaine d'acteurs économiques et associatifs seront conviés sur la scène de l'Atrium. Le dénominateur commun à leurs expériences : l'importance du « fairensemble »...

Le 17 septembre, à 18h30, dans l'Atrium de La Source. Gratuit.
Sur réservation : https://forms.gle/c2H5rjCBNW63YDr37


 
80 ans de la Libération : derniers Allemands, dernier bruit de bottes Imprimer Envoyer
Mardi, 13 Août 2024 00:00

Ils sont encore nombreux à se souvenir de ces retardataires allemands qui ont traversé la ville à pied, peu avant l'arrivée des Anglais. Ultime frisson devant un envahisseur en déroute… C'est l'une des images fortes de la Libération de Roncq.

Les étendards, jusqu'alors remisés dans les caves et greniers, sont prêts à être brandis bien haut. La ville de Roncq est déserte. Les Allemands viennent de décamper, contraints à la retraite. « Comme d'autres, mon père savait par Radio Londres et les on-dit que les Anglais arrivaient », se remémore Marc Duprez (notre photo), 4 ans et demi à l'époque, un habitant du Blanc-Four. « Des drapeaux ont commencé à apparaître sur les façades », abonde le voisin d'alors, Michel Deleplace, âgé de 7 ans à la Libération.

Les Roncquois guettent, le nez collé au carreau. La population retient son souffle… L'attente est longue. Les quelques jours les plus longs de leur vie.

Au loin dans ce no man's land, des claquements de sabots, mêlés au bruit de bottes, finissent par se faire entendre... Serait-ce enfin l'épilogue de ces quatre ans d'occupation ? Tous le pensent.

« Mon père a vu une troupe arriver. Pensant que c'étaient les Anglais, il a agité son drapeau depuis le balcon de la maison… Puis s'est ravisé : encore des Allemands, souffle Marc Duprez. Il nous a aussitôt ordonné d'aller au fond de la chambre ! Je me souviens très bien de la peur que j'ai ressentie. Si j'avais pu rentrer dans le mur de la chambre, je l'aurais fait. » En contrebas dans la rue de Lille, passent d'un pas lourd une vingtaine de soldats, entourant des charrettes tractées par des chevaux. « Mon père regardait du coin de la fenêtre. Il nous a appelés une fois qu'ils se sont éloignés : "Venez voir, ce sont les derniers Allemands". »

Même déconvenue à quelques centaines de mètres de là : « On a rentré notre drapeau en catastrophe, se souvient encore Michel Deleplace. On a fermé la persienne et on est montés. Il y avait trois ou quatre chariots. On se demandait s'ils venaient du Fort de Bondues. Ils étaient impressionnants… déterminés. Ils auraient sûrement tiré si un rideau avait bougé. »

Délivrance

« Les Britanniques n'ont pas tardé après ça. Un long convoi de véhicules (de plusieurs kilomètres) s'est immobilisé dans la rue de Lille », reconstitue Marc Duprez. Les Anglais sont là, rouvrez les persiennes !

Les Roncquois sortent enfin de chez eux, les façades se pavoisent de nouveau.« Ces soldats sont restés peut-être 48 heures. Ils étaient bloqués car le pont de Menin avait été détruit. » Juste le temps de prendre quelques clichés avec ces sauveurs tant attendus, de les charger de fruits des vergers (seule richesse des habitants)… et de leur baragouiner des remerciements du fond des tripes.

 
Vide-greniers du 22 septembre : réservez votre emplacement ! Imprimer Envoyer
Lundi, 12 Août 2024 00:00

Le prochain vide-greniers, organisé par les associations roncquoises Comité des Allumoirs et Solidarité Développement pour le Cambodge, se déroulera le dimanche 22 septembre, de 6h à 14h, le long de la rue de Lille, au niveau du parking de la Gare et avenue de Flandre.

Pour les riverains et l'ensemble des Roncquois

Si vous souhaitez louer un emplacement situé :
- rue de Lille (de la rue du 8-Mai 1945 à l'avenue de Flandre) ou avenue de Flandre, rendez-vous au 418 bis de la rue de Lille, les 31 août et 4 septembre, de 17h à 19h ;
- rue de Lille (de l'avenue de Flandre à la rue de Tourcoing), rendez-vous salle de la Marelle, rue Jules-Watteuw, les 31 août et 1er septembre, de 16h à 18h30.

Pour les extérieurs
Si vous souhaitez louer un emplacement situé :
- rue de Lille (de la rue du 8-Mai 1945 à l'avenue de Flandre) ou avenue de Flandre, rendez-vous au 418 bis de la rue de Lille, les 7, 11, 14, 18 et 21 septembre, de 17h à 19h ;
- rue de Lille (de l'avenue de Flandre à la rue de Tourcoing), rendez-vous salle de la Marelle, rue Jules-Watteuw, les 7 (de 14h à 17h), 14 et 21 septembre (de 16h à 18h30).

Votre carte d'identité et votre carte grise vous seront demandées lors de l'inscription.
Aucune inscription ne sera enregistrée le jour du vide-greniers.

 
80 ans de la Libération : histoire d’une casemate oubliée Imprimer Envoyer
Jeudi, 08 Août 2024 00:00

Michel Deleplace, Roncquois de 86 ans, nous parle d'une casemate désormais inaccessible où il jouait enfant, le long de la rue de Lille. Dans ce blockhaus souterrain (et partout ailleurs dans la ville), des Écossais ont attendu les Allemands durant plusieurs mois au début de la Seconde Guerre mondiale…

Sous les doigts de Michel Deleplace, né en avril 1937, une feuille avec une dizaine de tirets. Autant de souvenirs que le Roncquois a soigneusement inscrits sur son cahier, et qu'il balaie sans cesse du regard. L'octogénaire s'attarde surtout sur l'une des lignes durant son témoignage : les Écossais qui stationnaient en face de chez lui, dans une casemate (un blockhaus enterré). « C'était pendant la Drôle de Guerre (de septembre 1939 à avril 1940). La casemate pouvait accueillir peut-être deux sections, 50 ou 60 soldats. » Michel Deleplace était haut comme trois pommes à l'arrivée des Britanniques. Ce sont surtout ses parents qui lui ont parlé de ces drôles de voisins…

Emmenés par le général Evans, les Écossais de Roncq, un important contingent des Royal Scots Fusiliers (RSF), débarquent peu après la déclaration de guerre à l'Allemagne. Omniprésents, ils se répartissent sur plusieurs sites dans la ville, dans l'attente de l'ennemi. Leur quartier général est aménagé dans les murs du château Tiberghien (les troupes allemandes s'y installeront par la suite). Beaucoup de Roncquois logent des officiers et des sous-officiers. Des soldats investissent des bâtisses vides, rue de Lille et ailleurs.

Les habitants ne tardent pas à s'attacher à ces nouveaux-venus, dès le début de l'automne 1939. La famille Deleplace, elle, n'a qu'à traverser la rue pour les voir, cantonnés dans la casemate d'en face. Cet abri enterré (seul l'accès est réellement visible) se trouve dans une pâture devant l'actuel numéro 273 de la rue de Lille, là où le tramway d'alors quitte le Blanc-Four en fendant les champs.

Fenêtre sur Écossais

La barrière de la langue tombe bien vite entre les soldats et les Roncquois, à coups de petits plats et de sourires. « Ils étaient bien nourris mais n'avaient que des conserves. Nous, on avait des légumes. On cuisinait quelques fois pour eux, retrace Michel Deleplace. On a surtout sympathisé avec l'un d'eux : Morgan. »

Les militaires apprécient. Ils rendent la pareille en rentrant de leurs permissions. Ils partagent avec les locaux le contenu de leurs malles, chargées de mets de leurs contrées.

Les Écossais resteront à Roncq jusqu'en avril 1940. Ils quitteront la Vallée de la Lys avant l'approche du rouleau compresseur allemand, qui écrasera tout sur son passage en combinant blindés et aviation (le tristement célèbre blitzkrieg).

Peu de temps auparavant, les Britanniques festoyaient encore avec les Roncquois. Ils pensaient tous que le jour du grand départ n'arriverait jamais. « Ma mère parlait des communions solennelles, au printemps 1940, se remémore Michel Deleplace. Devant le cortège des communiants, les soldats marchaient en grande tenue, avec les cornemuses. »

Des Écossais en kilt apprennent également aux Français les danses « highlands » en marge des rassemblements, notamment lors du Nouvel An. « Ils avaient noué un lien assez fort. (…) À la Libération, je me rappelle de mon père qui demandait aux Anglais des nouvelles du régiment de Morgan ! Il était un peu perdu dans l'euphorie du moment, s'amuse Michel Deleplace. Comment vouliez-vous qu'ils aient des nouvelles de lui ? »

Le copain britannique qui stationnait en face s'en est heureusement tiré. « Morgan a écrit un courrier à mes parents pour reprendre contact, après la guerre. On n'a pas poursuivi cette correspondance. On n'était pas très riches... Aller en Écosse ou qu'il vienne chez nous, ce n'était pas possible. » Seuls restent ces souvenirs, couchés sur un cahier quelque 80 ans plus tard.

Nous nous sommes appuyés sur des publications du Club roncquois d'Histoire locale pour rédiger cet article.

 


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