Le 20 août 1944 à Roncq, quinze jours avant la Libération |
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Lundi, 25 Août 2014 10:52 |
En cette fin de mois d'août 1944, Roncq, bourgade de moins de 5000 habitants à l'époque, connaissait une « fin de guerre » laborieuse mais sans incidents. Les troupes allemandes étaient sous pression et craignaient les actes de sabotage de la Résistance. Il convenait d'être prudent, notamment de respecter les consignes de couvre feu et de s'accommoder des multiples barrages et contrôles impromptus qui ponctuaient la vie quotidienne. Ce 20 août 1944, vers 6h du matin, en ouvrant ses volets, Mme Vaneste–Polderman, demeurant 38, rue Wallerand, dans le quartier du Faubourg, aperçoit, errant dans la rangée de maisons, un grand gaillard paraissant exténué, vêtu d'une combinaison d'aviateur et parlant une langue qu'elle ne comprenait pas... Elle le fit entrer chez elle car les troupes allemandes occupaient toujours la commune et les patrouilles étaient fréquentes, surtout rue de Lille, la Nationale 17 menant de Lille à la Belgique. Vers midi, ayant mis dans la confidence Melle Vandenabeele, une voisine, celle-ci s'adressa au curé de la paroisse Saint-Piat, l'abbé Constantin Vandenhautte. Cet ancien professeur était un fin lettré qui parlait sept langues étrangères. Il vint donc rencontrer l'individu et l'interrogea pour en savoir davantage sur son identité et son histoire.
Une forteresse volante abattue au-dessus de Gand
Il apprit ainsi que le soldat Floyd John Gray, natif du Colorado, servait dans l'US Air Force en qualité de navigateur, à bord d'un B 17, un bombardier plus communément connu sous le nom de « forteresse volante » ; l'appareil avait été touché dans la région de Gand, en Belgique. Les huit occupants avaient sauté de 6000 mètres. Rescapé en compagnie d'un camarade de bord, ils se cachèrent dans un bois durant deux jours avant de se décider à gagner la frontière française à travers champs ; l'abbé Vandenhautte établit qu'ils avaient abouti rue de Mouscron, à Menin. Là, ils aperçurent des uniformes (en fait des douaniers). Ils résolurent de se séparer pour tenter leur chance et franchir la frontière à travers champs… Ce que Floyd J. Gray fit, sans trop le savoir, dans le secteur du Mont d'Halluin. Il parvint ainsi aux abords de la brasserie Torris et du château Lamon, aujourd'hui les salons de l'Amphitryon et la résidence des Hêtres Rouges, la rue Alphonse-Loeul n'existait pas à l'époque (elle fut percée en 1954). Il traversa rapidement la rue de Lille, trop fréquentée, pour s'engager rue Wallerand. Pour se diriger, l'aviateur américain possédait une carte de France imprimée sur un mouchoir de soie qui, plié, tenait peu de place dans la poche ; en bas du mouchoir, un emplacement accueillait une mini boussole permettant de faire le point. C'est à l'aide de cette carte qu'il indiqua où il souhaitait se rendre : vers l'ouest, Rouen ou Cherbourg. Il était également muni de photos d'identité, tirées aux États-Unis, en costume civil : précaution utile pour illustrer, le cas échéant, de faux papiers d'identité…
Pris en charge deux semaines par des résistants
L'abbé Vandenhautte prévint son vicaire, l'abbé Ghillebaert, dont il n'ignorait pas les activités dans la résistance. Ce dernier, avec le brigadier de police Léon Noiset, dirigeait depuis 1943 un réseau qui aidait les jeunes soucieux d'éviter les réquisitions du Service du Travail Obligatoire en Allemagne. Ils étaient en lien avec le réseau de renseignements « Zéro France », mais également affiliés à Sylvestre Farmer, animé par le capitaine Michel (Michaël Trotobas) dépendant des « Réseaux Action Buckmaster » du War Office anglais. L'abbé Ghillebaert, demande à Jean-Baptiste Deryckers, résistant actif depuis juillet 1941 au sein du Groupement Cuvelier, demeurant rue des Chats-Huants, aujourd'hui rue Henri-Barbusse, de prendre contact avec le groupe tourquennois commandé par Victor Derommelaere, inspecteur de police, leur interlocuteur dans la résistance, pour se renseigner sur la meilleure façon d'agir. Pendant ce temps-là, le prêtre cherchait un abri sûr et des vêtements civils, denrée assez rare après quatre ans d'occupation. Auguste Lehoucq-Joye fournit le costume ; Jean-Baptiste Deryckers les chaussures, et Joseph Couvreur, cultivateur demeurant carrière Madame Deflandre, acceptait d'héberger l'hôte encombrant. Une démarche d'autant plus courageuse qu'il cachait déjà son propre fils Louis, lui-même réfractaire au STO. Transfert discret au Blanc Four Mais, le 26, Joseph Couvreur devait se séparer de Floyd J. Gray, les voisins commençant à poser des questions sur « cet ouvrier qui ne parlait jamais » ! Jean-Baptiste Deryck ers vient chercher l'aviateur et, empruntant à pied des chemins de traverse un samedi après-midi, ils parviennent rue des Chats-Huants pour gagner la rue du Moulin au hameau du Blanc Four. C'est là qu'habite Louis Vanneste, tailleur, qui acceptait d'abriter Floyd J. Gray, ce qu'il fit jusqu'au 5 septembre. Léon Speleers, entrepreneur en battage de céréales rue des Chats-Huants, voisin de JB Deryckers, assura le ravitaillement durant toute la période. Durant neuf jours, Floyd J. Gray piaffait d'impatience, ses ordres étaient de rejoindre Rouen ou Cherbourg ; il avait d'ailleurs fallu plusieurs fois le calmer quand, dans le jardin Vanneste, il assistait à des combats aériens et faisait mine de tirer à la mitrailleuse sur les avions allemands ! Mais les instructions de la résistance étaient formelles : temporiser en attendant la libération toute proche ! Les troupes britanniques de Montgomery arrivèrent effectivement dans le secteur les 2 et 3 septembre et la Résistance s'emparait de Lille, issant le drapeau français sur la mairie le 3 septembre à 8h30 du matin. Ayant entendu dire que les troupes britanniques étaient arrivées à l'aérodrome de Bondues, Jean-Baptiste Deryckers enfourche son vélo le 4 septembre au matin et emprunte la rue du Dronckaert ; à la sortie de Roncq, à hauteur du carrefour de la Croix Blanche, il aperçoit, venant de Linselles, une Jeep américaine, qui s'avère être montée par des officiers britanniques. L'un d'eux parlant un français correct, se montra surpris d'apprendre que la résistance cachait depuis près de 15 jours, un aviateur américain. La jeep suivit le cycliste jusqu'à la rue du Moulin dont toute la population était sur le pas des portes ! Pensez, après 4 ans d'occupation, voir arriver les libérateurs dans son quartier… Les officiers s'entretinrent avec l'aviateur et lui donnèrent rendez-vous le lendemain 5 septembre à 15 h, à l'aérodrome de Bondues.
Une fête d'adieu le 5 septembre
Les officiers repartent dans l'allégresse générale, mais renvoient rapidement une estafette pour fixer un nouveau rendez-vous : les armées anglaises devant partir immédiatement en direction de Bruxelles, il fallait conduire l'aviateur américain le lendemain à 15 h, à la préfecture du Nord à Lille cette fois. Le 5 septembre à midi, une fête d'adieu est organisée chez Jean-Baptiste Deryckers, rassemblant une vingtaine de personnes qui avaient, de près ou de loin, aidé le soldat allié ; l'occasion de se faire photographier avec le héros du jour, dans le potager derrière l'habitation. Après avoir pris de multiples photos avec ses « sauveteurs », Floyd J. Gray partit vers Lille et fut remis aux autorités militaires. La Famille Deryclers-Homez reçu deux lettres de Florian Gray, respectivement datées du 1er novembre et du 21 décembre 1945, dans lesquelles il fit part de son amitié. En 1947, toutes les familles ronquoises qui avaient directement aidé l'aviateur américain reçurent un certificat officiel mentionnant : « Votre aide à nos combattants tombés en France vous vaut l'estime et la reconnaissance du gouvernement des États-Unis ». Témoignage de Jean-Baptiste Deryckers recueilli en septembre 1970 par Hubert LEDOUX |
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Hugo, l’épouvantail du « Jardin de Raoul » |
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Vendredi, 22 Août 2014 11:19 |
Belle rencontre, le 22 août, au « Jardin de Raoul » niché au pied du Bois Leurent, entre les enfants des centres de loisirs et les jardiniers. En effet, 72 Filous des ALSH d'été ont offert aux amoureux des potagers, Michel Mathon, Jean-Claude Lévêque, Francis Vanlande, Christiane Bastien, Jean-Marie Broquart, un magnifique épouvantail répondant au célèbre prénom « Hugo ». Du haut de ses deux mètres et la tête abritée par un magnifique chapeau, « Hugo » a été créé par les enfants des centres de loisirs de l'été 2014 à partir d'une illustration. Construit sur une ossature en bois, il est fait de tissu et de paille et arbore fièrement une mine réjouie pour faire fuir des oiseaux trop dévastateurs pour les récoltes. « On va le laisser là où il est, au coeur de ce jardin, on le rentrera juste l'hiver », assurent Jean-Claude Lévêque et Michel Mathon qui ont été impressionnés par les connaissances des enfants en matière de jardinage. « Hugo » incarne désormais un joli témoignage des plus jeunes envers les plus anciens, dans ce beau partage entretenu chaque année entre les jardiniers invétérés et les jardiniers en herbe ! (Ph. Th. Thorel)
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Restauration mutualisée: tout était en place pour la rentrée scolaire |
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Jeudi, 21 Août 2014 17:03 |
Depuis le 2 septembre, sous l'impulsion de Vincent Ledoux, est mise en oeuvre la mutualisation de la restauration scolaire avec la Ville de Tourcoing, dans une logique de réduction des coûts, de dynamique de territoire, tout en assurant la qualité des repas préparés. Le gain annuel lié à la production mutualisée de repas se situe aux environs de 300 000€ alors que l'installation d'une nouvelle cuisine centrale, devenue obsolète, est estimée à trois millions d'euros. Désormais, les 1150 repas quotidiens servis aux enfants des écoles maternelles et primaires, la centaine d'autres repas livrés à domicile ainsi que ceux des centres de loisirs (Récré'Anime, ALSH) sont confectionnés, refroidis à la cuisine centrale de Tourcoing et transportés dans le cadre d'une liaison froide dans les six offices de réchauffage : écoles Brel/Picasso, Curie/Jaurès, Kergomard, Pergaud, Triolet et Néruda. Le 8 juillet, le Conseil municipal a voté la convention de mutualisation entre les Villes de Tourcoing et de Roncq, sachant que cette initiative pionnière a été approuvée auparavant par les élus tourquennois. C'est une petite révolution - les repas ont toujours été préparés à Roncq, autrefois dans les écoles équipées de cuisines puis à la cuisine centrale installée au Lierre - ce qui a nécessité un long et patient travail de préparation pour les équipes municipales en place, sous la conduite de Martine Poissonnier, responsable de la restauration scolaire, Virginie Verbrugghe, responsable du guichet unique ou encore de Lionel Dorchies, coordinateur administratif de la restauration municipale. Depuis la mise en place d'un comité de pilotage en avril 2013, tout a été planifié pour que les repas tourquennois soient également servis à Roncq. Il a fallu aménager et équiper six satellites installés dans les établissements scolaires (travaux d'électricité, de plomberie, de flux d'air, pose de fours de cuisson ou de remise à température, de chambres froides négatives pour les surgelés). Mais aussi former les personnels à la liaison froide (les cinq aide-cuisiniers et leurs adjoints), et revoir l'organisation des inscriptions prises désormais trois semaines avant la consommation des repas, tout comme les circuits de livraison…
Nouvelle organisation pour l'acheminement des repas
Depuis le 2 septembre, les repas seront préparés à Tourcoing et confectionnés 72 heures avant d'être servis, dans le respect de la réglementation en vigueur pour les liaisons froides. D'où la refonte de l'organisation de l'acheminement : pris en charge entre 7h30 et 8h à la cuisine Brossolette, les repas sont livrés entre 9h et 9h30 dans les écoles pour leur permettre d'être remis à température dans les délais impartis, avant le service. Les repas livrés à domicile le sont entre 9h et midi. Les repas sont livrés en même temps le jeudi pour le jeudi et le vendredi mais il est possible d'opter seulement pour le repas du jeudi ou du vendredi. Le repas du samedi est quant à lui livré le vendredi. Autre changement pour ces derniers : ils doivent réchauffer chez eux les repas fournis. Une commission de menus intercommunale où siègent deux responsables de cuisine, des agents municipaux, des parents d'élèves, des élus… est organisée deux fois par an avec un seul mot d'ordre : le respect de l'équilibre alimentaire. Sachez, en tout cas, que le salad'bar et le choix des desserts seront maintenus dans les divers selfs !
Les chiffres à retenir
-Depuis le 2 septembre, jour de la rentrée scolaire, les inscriptions sont enregistrées au plus tard trois semaines avant la prise des repas, et non sept jours comme cela était le cas auparavant. -Les repas sont pris en charge entre 7h30 et 8h à la cuisine centrale de Tourcoing pour être livrés dans les écoles entre 9h et 9h30 pour permettre une remise à température dans les délais -Les repas à domicile sont livrés entre 9h et midi. Les repas sont livrés en même temps le jeudi pour le jeudi et le vendredi mais il est possible d'opter seulement pour le repas du jeudi ou du vendredi. Le repas du samedi est quant à lui livré le vendredi -La cuisine centrale de Tourcoing prépare 1150 repas/jour pour les enfants des écoles maternelles et primaires, de 90 à 110 repas pour les centres de loisirs du mercredi, de 200 à plus de 500 repas pour les ALSH de Roncq -Le coût prévisionnel d'un repas pour les scolaires s'établit à 3,35€ contre 5€ auparavant, soit une réduction du montant de 30%. Le gain annuel lié à la production mutualisée de repas se situe aux environs de 300 000€. La construction d'un équipement neuf en remplacement de l'actuelle cuisine centrale devenue obsolète aurait coûté 3 500 000€ TTC -Sur la base d'une production de repas annuelle estimative de 218 000€, la participation financière de la Ville en direction de Tourcoing s'élève à 82 500€. Quant aux investissements complémentaires réalisés dans la cuisine centrale de « Brossolette » à Tourcoing, ils s'élèvent à 250 000€HT, une charge répartie à hauteur de 75% pour la Ville de Tourcoing et à hauteur de 25% pour la Ville de Roncq (soit 62 500€). Enfin, les travaux de rénovation des satellites publics à Roncq s'élèvent de leur côté à environ 230 000€ TTC (130 000€ TTC pour les équipements et 100 000€ TTC pour les travaux) |
Clap de fin pour les ALSH d’été |
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Jeudi, 21 Août 2014 11:57 |
Après une forte affluence des ALSH d'été en juillet (510 enfants), la fréquentation des centres de loisirs s'est naturellement infléchie en août. Pas de quoi pourtant amoindrir l'ardeur des enfants qui terminent en beauté ces centres organisés par Kaléide à l'initiative de la Ville. Ainsi, 51 juniors ont participé le 21 août à un « Laser game » qui s'était choisi le site du complexe sportif Jules-Gilles comme décor. Un expert animation venu de Pérenchies a orchestré cette journée placée sur le thème des « futurs espions à la CIA ». Des fusils d'assaut fictifs ou encore des capteurs placés sur des bandeaux faisaient partie de l'arsenal développé pour cette animation. Avec un slogan : « Faites le jeu, pas la guerre ! » Les enfants se sont donc pris au jeu et ont fait preuve de précision et de patience pour atteindre leurs adversaires. Alexandre Joly a eu l'idée de cette animation au sein du service jeunesse de la ville de Pérenchies et l'a développée pour en faire profiter le plus grand nombre en se rendant dans de nombreuses communes. D'autres épreuves d'intelligence et de réflexion, d'agilité, de précision, de mise en situation ont rythmé cette journée placée sous le signe de la détente à l'heure où la rentrée scolaire approche à grands pas. D'autres derniers temps forts ont jalonné la dernière journée, le 22 août, avant de rendre les écoles à leur vocation initiale. Ainsi, 24 Bout'choux âgés de 2-3 ans ont participé à une journée exceptionnelle à l'école Triolet où étaient organisés une chasse au trésor ou encore un jeu de couleurs, autant d'activités ludiques de mémoire et d'éveil avant un final sous forme de boom. La cinquantaine de Juniors âgés de 9 à 11 ans ont, quant à eux, décidé d'organiser un spectacle en présence de leurs parents sous le préau de l'école Pergaud en raison de la pluie. Gym, sketches, numéros de magie, danse, jonglage et même un numéro de lévitation figuraient au programme magistralement présenté par Nathan, un animateur dont on reparlera ! (Ph. Thierry Thorel)
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Où est donc passé l'été ? |
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Mercredi, 20 Août 2014 10:00 |
Comme vous l'avez certainement remarqué, l'été 2014 est bien triste avec un ciel souvent nuageux, des précipitations abondantes et des températures bien en-dessous des normales de saison. A qui la faute ? A l'anticyclone des Açores qui est positionné dans l'océan Atlantique au large du Portugal et du Maroc et au système dépressionnaire scandinave. (Par David Ibanez, Côté Météo)
LA SITUATION ATMOSPHERIQUE ACTUELLE
La situation atmosphérique actuelle sur l'Europe n'est pas vraiment celle qu'on a l'habitude de voir au milieu de l'été. Nous avons un vaste système dépressionnaire qui est centré sur la Scandinavie et une grande zone de hautes pressions, aussi nommée anticyclone, qui occupe une grande partie de l'océan Atlantique Nord. Cette configuration apporte sur la majeure partie de la France un air frais et humide en provenance des Îles Britanniques et de la Mer du Nord ce qui explique les températures basses pour un mois d'août et un ciel bien ennuagé. Roncq étant située au nord de la France, tout près du Royaume-Uni et de la Mer du Nord, nous sommes directement impactés par ces conditions météorologiques dignes du début de l'automne.
NORMALES ET RELEVES DES MOIS DE JUILLET ET D'AOÛT 2014
Pour Roncq, la station météorologique de référence est celle de l'aéroport de Lesquin, au sud de la métropole lilloise, qui est exploitée par Météo-France. En juillet 2014, la température minimale moyenne est de 14.9°C (soit +2.8°C par rapport à la normale) et la température maximale moyenne est de 23.6°C (soit +0.5°C par rapport à la normale). Finalement ce mois de juillet semble tout à fait dans les normes climatiques pour le département du Nord mais la différence est plus flagrante sur d'autres paramètres d'observations. On relève 95.7 millimètres de précipitations en un mois ce qui excède de 58% la normale. Autre point remarquable l'ensoleillement, alors que la normale est de 213 heures sur le mois, cette année nous avons eu seulement 185 heures de Soleil soit un déficit de 13%. Pour début août 2014 (du 01/08 au 18/08), la température minimale moyenne est de 13.4°C (soit +0.4°C par rapport à la normale) et la température maximale moyenne est de 21.8°C (soit -1.3°C par rapport à la normale). Ces températures observées pendant la première quinzaine du mois reflète clairement un déficit au niveau des températures maximales. Mais le déficit touche également la durée d'ensoleillement avec 111 heures ce qui est largement en-dessous de la normale qui est de 160 heures (soit -44% de déficit). Au niveau des précipitations l'excédent prouve également le caractère maussade du mois avec 62.8 millimètres recueillis pour une normale 70.9 millimètres (soit +13%).
A QUOI S'ATTENDRE POUR LA FIN DU MOIS D'AOUT 2014 ? Généralement le temps va rester sensiblement le même. Un ciel rarement entièrement bleu, des averses fréquentes et des températures qui devraient peiner à grimper au-dessus de 25°C. DATE TEMPS T° 20/08 8° / 18° 21/08 9° / 19° 22/08 9° / 20° 23/08 11° / 19° 24/08 10° / 20° 25/08 11° / 22° 26/08 16° / 24° 27/08 15° / 23° 28/08 14° / 20° 29/08 10° / 18° 30/08 8° / 18° 31/08 7° / 17° |
Nouveaux rythmes scolaires : environ 80% d'inscrits |
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Mercredi, 20 Août 2014 09:52 |
La réforme des rythmes scolaires sera appliquée à Roncq dans les écoles publiques à compter de ce 2 septembre, jour de la rentrée scolaire. Alors que les inscriptions sont closes, environ 80% des enfants scolarisés à la rentrée prochaine devraient être inscrits aux TAP (Temps d'Activités Périscolaires). Voici, école par école, le point sur les prévisions d'inscriptions à ces TAP d'une demi-journée : -Maternelles : 80 enfants inscrits sur 101 à l'école Picasso, 55 enfants inscrits sur 69 à l'école Triolet, 67 enfants inscrits sur 86 à l'école Marie-Curie, 90 enfants inscrits sur 114 à l'école Kergomard. -Primaires : 124 enfants inscrits sur 156 à l'école Brel, 98 enfants inscrits sur 124 à l'école Neruda, 90 enfants inscrits sur 117 à l'école Jaurès, 98 enfants inscrits sur 130 à l'école Pergaud.
La nouvelle organisation mise en place
Voici comment se présentera la nouvelle organisation de la semaine scolaire à compter de ce 2 septembre: -Enseignement les lundis, mardis, jeudis et vendredis de 8h30 à 11h30 et de 13h30 à 16h30 ainsi que le samedi de 8h30 à 11h30. Un après-midi, de 13h30 à 16h30, sera réservé par école aux TAP (Temps d'Activités Périscolaires) -Le service de restauration scolaire sera assuré comme auparavant et aux mêmes horaires -Une garderie accueillera toujours les enfants le matin de 7h30 à 8h30 (excepté le samedi) -Il y aura étude le soir pour les écoles primaires de 16h30 à 17h30 sauf le jour des TAP - Les accueils du soir en garderie seront avancés : de 16h30 à 18h30 (au lieu de 19h) pour les écoles maternelles, de 17h30 à 18h30 (au lieu de 19h) pour les écoles primaires, de 16h30 à 18h30 (au lieu de 18h) pour les ALSH. -Les Temps d'Activités Périscolaires se dérouleront sur une demi-journée, l'après-midi de 13h30 à 16h30, selon le rythme suivant après tirage au sort pour les différentes écoles publiques, maternelles et primaires : le lundi pour le groupe Brel/Picasso, le mardi pour le groupe Triolet/Neruda, le jeudi pour le groupe Curie/Jaurès et le vendredi pour le groupe Kergomard/Pergaud. Ces trois heures consécutives permettront de participer à des activités ludiques, de loisirs et de découvertes (culture, sport et santé, développement durable, citoyenneté…). Elles seront encadrées par les agents territoriaux spécialisés dans les écoles maternelles (ATSEM), les éducateurs sportifs, des intervenants (Ecole Municipale de Musique, Bibliothèque…), des animateurs, du personnel d'animation employé par la Ville et du personnel enseignant. -Les tarifs varieront de 6€ à 14€ (15,50€ pour les non Roncquois) par période de l'ordre de cinq à sept semaines, de vacances à vacances, quels que soient l'âge de l'enfant, son assiduité et sa présence effective. - Ces TAP feront l'objet de préinscriptions (15 jours minimum à l'avance) et pré-facturations en amont de chaque période. Des pénalités de 2€ seront appliquées si ces préinscriptions ne sont pas enregistrées dans le délai requis.
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La Boucle des 2 clochers se refait une beauté |
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Mardi, 19 Août 2014 16:17 |
A l'initiative de la Ville, les techniciens de l'association de réinsertion par l'environnement CANAL ont, durant une quinzaine de jours en ce mois d'août, nettoyé plusieurs sites naturels ou publics très fréquentés : la Boucle des 2 clochers, les cimetières, les fossés du Bois Leurent, les becques ou encore le tronçon de la rue du Moulin fermé à la circulation. Désherbage, débroussaillage, taille, nettoyage, arrachage à la main, tous ces travaux difficiles ont été menés par plusieurs hommes d'entretien. Le résultat le plus spectaculaire est incontestablement visible le long de la Boucle des 2 clochers qui semble avoir été élargie le long de l'ancienne voie ferrée, après l'élimination des ronces et autres herbes folles. A certains endroits, réapparaissent d'ailleurs les traverses. Un travail âpre des plus utiles et qui sera très apprécié par les promeneurs et autres joggeurs ! |
Rue de Lille au Blanc-Four : la satisfaction des commerçants |
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Mardi, 19 Août 2014 15:18 |
Début août, la pose des derniers enrobés, rue de Lille au Blanc-Four, a finalisé la vaste opération de requalification du coeur du quartier, amorcée fin 2012 avec la démolition de l'ancien Multi-accueil « Les Galopins ». Les habitants ont dû faire preuve de patience face à l'ampleur des travaux mais ils apprécient d'autant mieux aujourd'hui le renouveau de leur cadre de vie. Les commerçants sont sans doute ceux qui apprécient le mieux l'opération d'envergure qui a duré près de deux ans. Ainsi, rue de Lille, la pharmacienne s'enthousiasme et se félicite de la qualité des chantiers réalisés mais aussi de la ponctualité mise en oeuvre : « c'est vraiment très bien, la rue de Lille est agréable et ce qui nous a vraiment fait plaisir, c'est le respect du timing, les derniers enrobés ont bien été posés en août et pas plus tard ». Même satisfecit du côté de la nouvelle boutique d'e-cigarettes, « Green Leaf » : « c'est super et il n'y a plus de poussière », reconnaît Leslie Vermon, la gérante. Il reste encore à assurer les plantations, ce qui sera fait en novembre. On y retrouvera des rosiers et des poiriers d'ornement pour rester dans la continuité de ce qui a été réalisé au niveau du parvis de l'église Saint-Roch. |
La libération de Roncq, il y a 70 ans… |
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Mardi, 19 Août 2014 09:26 |
Début septembre 1944, la commune de Roncq a retrouvé la liberté après avoir vécu des années sous le joug de l'armée allemande. Les moments sont rares, comme les photos de l'époque. Quelques Roncquois ont eu le réflexe dans la liesse collective de prendre des clichés historiques. Dès le 1er septembre, la vision des soldats allemands n'est plus la même, ils paraissent aux abois mais aussi fatigués. Le samedi 2 septembre, trois jours avant l'arrivée des Anglais, ce sont cette fois les FFI qui redoublent de prudence. Du côté des occupants, il n'y a plus de pelotons organisés, ni de véhicules de combats, l'armée en débâcle se fractionne et des groupes sporadiques errent ni plus ni moins dans la commune. Dans la soirée, des coups de feu se font entendre, on déplorera même une victime. Un groupe de SS motorisé investit le château Tiberghien avant de repartir le lendemain matin après une nuit très calme. Le 3 septembre, des soldats allemands se constitueront prisonniers et seront bien traités. Les Roncquois s'activent et prennent les armes. Mais c'est d'un camion allemand lancé à vive allure vers Bousbecque que vont crépiter les armes des soldats ennemis. C'est un miracle si, en ce dimanche, il n'a pas fallu déplorer de victimes dans la commune. C'est le 5 septembre, en début d'après-midi, que les premiers engins et véhicules alliés arrivent à Roncq où ils défileront jusqu'au soir avec des arrêts plus ou moins longs. On saura plus tard que la colonne s'étirait jusqu'à Halluin. La joie éclate sur les pavés de la rue de Lille, remplacés la veille du déclenchement de la guerre. Les chenillettes défilent comme aux plus beaux moments du 14 juillet. Les soldats anglais étaient épuisés et on distinguait sur leurs véhicules des trophées de guerre, essentiellement des casques de soldats allemands. Sur les véhicules de ces libérateurs, des antennes de plusieurs mètres venaient heurter les lignes de haute tension destinées aux tramways, ce qui provoquait de jolis bouquets d'étincelles rue de Lille ! Les Anglais restent néanmoins sur leurs gardes. Sur un camion, un militaire tient toujours la commande d'une mitrailleuse légère prête à tirer, en prévision d'une attaque de la colonne par un éventuel avion de chasse allemand. Mais le défilé des libérateurs a tourné à la fête, au point d'en oublier le casque et de tenir un drapeau français ! Beaucoup de Roncquois leur ont alors offert des fruits venant de leur jardin ou de leur verger. La journée victorieuse, en ce mardi 5 septembre 1944, est ponctuée par des jets de fleurs sur les libérateurs.
Nous sommes délivrés!
Dans la presse, dans l'édition du 5 septembre 1944 de Nord Eclair, on pouvait lire un communiqué de Louis Blanckaert, membre de l'Assemblée consultative provisoire d'Alger, qui exprimait le sentiment collectif de libération : « Nous sommes libres ! L'heure de la libération… Elle fut belle et réconfortante avant d'être. Depuis quatre ans, elle hantait nos rêves et occupait nos pensées. A l'avance, nous en imaginions les aspects et en goûtions l'exaltante allégresse. Elle a enfin sonné ! Et notre joie est telle que nous n'arrivons pas à en comprendre toute l'étendue, toute la portée. Au sortir d'un long tunnel, il arrive que les yeux, éblouis par l'éclatante lumière, ne perçoivent ni la profondeur des horizons, ni la multiplicité des objets, ni la magnifique diversité des couleurs. Mais ils voient la lumière. Et cela suffit à enthousiasmer. Nous émergeons des profondeurs d'une nuit sinistre. Pillés, traqués, déportés, condamnés au travail forcé abrutis par le mensonge officiel, nous ne savons peut-être plus très bien la précieuse richesse, la royale beauté de la liberté. Mais nous nous sentons LIBRES. Et cela suffit. REPETONS-LE. NOUS SOMMES DELIVRES. LIBERES. LIBRES. LIBRES D'EXPRIMER UNE PENSEE INDEPENDANTE. Nous sommes délivrés ! Après quatre ans de la plus lourde, de la plus violente oppression, l'ennemi a été chassé. Nous sommes libres ! Vaincu, abattu, un peuple demeure grand et force le respect universel s'il demeure digne dans son malheur, s'il garde sa fierté. Si puissant que fut son armement, si lourde que fut sa botte, l'Allemagne ne pouvait rien contre notre honneur. Le honteux armistice, l'ignominieuse rencontre de Montoire, l'odieuse adhésion aux thèses allemandes sur les origines de la guerre et de l'ordre nouveau, ont été pour les patriotes, la pire des épreuves. Mais Pétain n'était pas la France ! Le sursaut du général de Gaulle a aussitôt dissocié la France de l'infâme tourbe des défaitistes de Vichy. Libérés des mensonges de la collaboration, nous sommes libres. Libres d'avoir une pensée et de l'exprimer. Libres de chercher la vérité. Libres de vouloir la justice.“ Dès le 27 août, nous diffuserons une vidéo-entretien sur www.roncq.fr et sur http://www.youtube.com/user/villeroncq, reprenant des témoignages d'anciens Roncquois ayant vécu la Libération dans leur commune.
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