Roncq, ville-pilote au niveau européen |
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Jeudi, 30 Janvier 2014 02:00 |
En marge de la cérémonie des voeux économiques, le 27 janvier, Vincent Ledoux, Maire mais aussi représentant national du réseau des villes « Vivons en Forme » où figure la Ville, a annoncé un beau projet pour Roncq : la Ville a en effet été désignée, avec six autres villes européennes (Poznan en Pologne, Bradford en Grande-Bretagne, Deventer aux Pays-Bas, Cluj Napoca en Roumanie, Granollers en Espagne, Banska Bystrica en Slovaquie), partenaire d'un projet financé par la Direction Générale de la Santé et des Consommateurs (DG Sanco) de la Commission européenne appelé « We love eating, Nous aimons manger ». L'objectif de ce projet est de promouvoir une activité physique régulière et un équilibre alimentaire auprès de trois publics spécifiques, à savoir les enfants, les femmes enceintes et les seniors. Il s'agit de mettre en oeuvre au niveau européen une campagne de communication et de sensibilisation adaptée à ces différents publics, et répondant aux spécificités de nos territoires. Pour accompagner les Européens dans ce rapport plus équilibré à l'alimentation, différents profils seront associés à cette réflexion et à l'expertise menée, médecin, sage-femme, cuisinier, livreur de repas à domicile, collaborateurs municipaux chargés des écoles, du CCAS, pharmacien, travailleurs sociaux, bénévoles engagés dans la vie associative locale, professionnels de la petite enfance et de la jeunesse, maison de retraite... Cette expérience en tant que ville-pilote va durer dix-huit mois avant d'être diffusée dans toute l'Europe. De quoi remettre le débat de la santé publique et de la promotion du mieux vivre et du bien-être au coeur de nos préoccupations, ce qui est déjà en cours à Roncq avec le réveil musculaire en garderie, les jeux de cours ancestraux ou innovants, la relaxation après l'école, la lutte contre le gaspillage alimentaire, les diagnoforms… Plus d'infos sur le programme VIF en cliquant ici |
Des diplômes pour les mamans bénévoles accompagnantes |
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Samedi, 25 Janvier 2014 02:00 |
Le programme PRALL (Programme Relais Allaitement) du Conseil Général a été initié par le service de PMI en septembre 2013 dans la Vallée de la Lys. Ce programme d'encouragement à l'allaitement maternel a pour but de créer et développer un réseau local structuré d'information et de soutien de mère à mère. Des mamans bénévoles accompagnantes ont été formées à raison de deux heures hebdomadaires de septembre 2013 à janvier 2014 pour partager des expériences et des connaissances auprès des femmes de leur entourage. A l'issue de leur formation, elles se voient décerner un certificat officiel. Le 25 janvier, une remise de diplômes s'est ainsi effectuée à l'UTPAS d'Halluin, au 4, rue Dennetière, où des mamans bénévoles de différentes communes de la Vallée de la Lys et donc de Roncq, ont été félicitées en présence des deux formatrices, Mmes Déborah Mazur et Caroline Druon. Ces mamans diplômées vont informer, aider les mères individuellement, animer des échanges à l'occasion des consultations de nourrissons, organiser des rencontres de mères dans leur quartier, des événements autour de la parentalité. Un précieux travail mené bénévolement, de façon désintéressée. (Ph. Th. Thorel) |
Publicité : Lille Métropole lance un « appel à photo » |
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Mercredi, 22 Janvier 2014 02:00 |
Le 18 octobre 2013, Lille Métropole a décidé d'engager l'élaboration de son règlement local de publicité qui couvrira le territoire des 85 communes membres. Ce document développera les conditions d'installation et de format des publicités, enseignes et pré-enseignes, dans un objectif de protection du cadre de vie et des paysages. Ce projet sera évidemment élaboré en association étroite avec les communes. Le public est ainsi invité à participer à l'élaboration du RLP de Lille Métropole: habitants, commerçants… toute personne intéressée peut s'exprimer sur le sujet. Quelles sont les pratiques actuelles concernant la Réglementation Locale de Publicité ? Pendant toute l'année 2014, des stands participatifs itinérants vont voyager dans les communes de la métropole, ils seront à Roncq du 29 septembre au 17 octobre afin d'échanger sur le sujet avec les habitants. C'est dans cette démarche participative que Lille Métropole organise depuis le début de cette année 2014 un "appel à photo" pour que chacun puisse donner et partager sa vision de la publicité dans le paysage urbain. Vous pouvez envoyer vos photos et commentaires par e-mail –
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– ou par courrier à l'adresse suivante : Lille Métropole Communauté Urbaine, Droit de l'urbanisme et de l'aménagement, 1 rue du Ballon, 59034 LILLE Cédex Un registre accompagné d'un dossier de présentation est mis à disposition du public à Lille Métropole (immeuble Euralliance). Pour infos complémentaires : http://bit.ly/1dj52z0 Lire la vidéo de présentation ici |
Khalidou Kébé : « Il faut continuer » |
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Lundi, 20 Janvier 2014 02:00 |
« Le village de Sélinkégny se porte bien, le Mali va mieux ». C'est par ces mots que Kahlidou Kébé avait ponctué son intervention le 11 janvier dernier, lors de ses voeux à la population roncquoise. Une phrase qui résume à elle seule les vingt-sept années de coopération décentralisée mise en oeuvre dans le cadre du jumelage né en 1987 entre Roncq et Sélinkégny, au Mali. Khalidou Kébé l'incarne à lui tout seul.
Habitant de Sélinkégny, Khalidou Kébé doit son brillant parcours - aujourd'hui étudiant en droit numérique à Paris - à de multiples facteurs, sa volonté, les amis maliens de Paris et, bien évidemment, Roncq-Sélinkégny. S'il peut poursuivre des études supérieures, c'est parce qu'un bâtiment scolaire digne de ce nom a vu le jour dans son village de la région de Kayes, sous l'impulsion du jumelage-coopération. Un parcours qu'il a poursuivi ensuite à Bamako, au Maroc grâce à une bourse d'Etat, et à Paris depuis 2010.
Que de chemin parcouru depuis la naissance de Roncq-Sélinkégny. Le village était alors inaccessible, en pleine brousse, l'avenir des enfants se limitait… à la culture des champs. Désormais, Sélinkégny compte 3000 habitants, est relié à Bamako par une route asphaltée et trois usines d'extraction et d'exploitation du marbre apportent une autre vision d'avenir. S'y préfigure une vraie petite ville.
« Il faut continuer sur les mêmes bases »
Le 11 janvier, devant de nombreux Roncquois, Khalidou Kébé a exprimé une vive reconnaissance. Il a serré sur son coeur l'hippopotame de cristal, ce symbole malien de paix et d'amitié. « C'est un évènement à marquer d'une pierre blanche », a-t-il aussitôt souligné, « celui de voir autant d'amis réunis autour des valeurs de solidarité, d'humanité et d'altruisme. Je vous remercie au nom du village de Sélinkégny ».
« L'union scellée depuis plus de 25 ans a permis de mettre en application ces valeurs », a-t-il repris, « elles ont permis l'accès à l'éducation, à la santé, à l'alimentation saine, trois richesses fondamentales rendues possibles grâce au jumelage. Le village connaît l'autosuffisance alimentaire, ce qui n'était pas pensable il y a un quart de siècle, la mortalité infantile a disparu du village et l'espérance de vie a progressé, tout cela était impensable. »
« Le bilan est positif mais il faut continuer sur cette même base de coopération décentralisée, vous l'avez compris dès le départ », a-t-il rappelé, « et de la part des Africains et des autres partenaires, est venue cette prise de conscience qu'on ne peut pas avoir de développement économique et culturel sans ce rayonnement intellectuel - qui passe par l'éducation scolaire - pour combattre les fanatismes, les terrorismes et l'Islam radical ».
« Le village de Sélinkégny se porte bien, le Mali va mieux avec la mise en place d'un état démocratique, ce sera bientôt le bout du tunnel », a-t-il scandé, ce qui lui a valu une salve d'applaudissements, très ému par les fruits de cette coopération décentralisée à laquelle il a plus que jamais envie de collaborer. (Ph. Th. Thorel) |
De Sélinkégny au Cambodge : l’engagement des Roncquois |
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Vendredi, 17 Janvier 2014 02:00 |
Du 1er au 12 janvier, à titre personnel, Patrick Leconte et Brigitte Thibaut, président et responsable de la commission santé de Roncq Sélinkégny, ont accompagné au Cambodge M. Som Sun Sreng, le président de l'Association Solidarité Développement Cambodge (ASDC). En mal de terrain malien depuis janvier 2011, Patrick Leconte et Brigitte Thibaut ont retrouvé au Cambodge le même accueil et la même hospitalité qu'au Mali et ont été ébahis par l'ampleur de la tâche menée sur place par Som Sun Sreng, saluée au passage par le Premier ministre cambodgien lors de la cérémonie de commémoration de la libération du 7 janvier 1979. « Au Mali, le jumelage-coopération a contribué au développement d'un village », souligne Patrick Lecomte, « au Cambodge, le président de l'antenne roncquoise d'ASDC est absolument présent partout, sans limite territoriale, pour apporter des fournitures scolaires dans les écoles, des aides financières à des enseignants ou à des associations. » Depuis ce voyage, les deux présidents d'associations engagées dans des parcours de coopération décentralisée sont devenus amis. Patrick Lecomte et Brigitte Thibaut espèrent désormais que Som Sun Sreng se rendra à Sélinkégny, au Mali. « On se retrouve dans l'engagement et dans l'humain », résume Patrick Lecomte. De cette pérégrination au plus près des Cambodgiens, les représentants de Roncq-Sélinkégny ont ramené des leçons de vie et d'humilité, face à la générosité partagée et heureuse de populations pourtant démunies. « Ils donnent tout alors qu'ils n'ont pas grand-chose », témoignent-ils.
Fournitures scolaires et soutien financier
Sur place, ils ont été chaleureusement accueillis par Chak Vanna, le responsable cambodgien de l'ASDC, par ailleurs directeur d'école. Ils se sont rendus dans plusieurs établissements scolaires, tous construits sur le même moule à des coûts bien moindres qu'en France (environ 15 000€ pour trois classes), et dotés de réservoirs d'eau pour alimenter les sanitaires. Som Sun Sreng en a profité pour remettre du matériel scolaire pour environ 300 élèves et des aides financières aux professeurs : à l'école primaire Peng Thom du district d'Angkor Chey où les 174 élèves répartis dans trois classes sont encadrés par sept enseignants (un projet de culture potagère autour de l'école est à l'étude), à l'école primaire Kon Sat dans la province de Kompot où les 91 élèves sont suivis par trois enseignants, ou encore dans un centre de documentation d'un lycée de la province de Takeo où 57 enseignants encadrent 1400 élèves. « Dès qu'une école est construite au Cambodge, il y a tout de suite des enseignants pour assurer la scolarité », s'étonne Patrick Lecomte, « alors qu'au Mali il y a une pénurie d'enseignants, il n'est pas rare d'y croiser des enseignants autoproclamés dans certains villages. » Les autres approches sont tout aussi enrichissantes pour les Roncquois : découverte d'un orphelinat où Som Sun Sreng a déposé des denrées alimentaires et 100 dollars pour les 50 enfants (100 dollars, c'est le salaire mensuel d'un directeur d'école au Cambodge), d'une production artisanale et biologique de poivres, d'un atelier de la soie, d'un camp de concentration érigé par les Khmers rouges, du marché central de Phnom Pehn, un cadeau de la France, de trois des dix-sept temples retrouvés d'Angkor. D'autres moments singuliers ont jalonné le voyage des Roncquois : promenades le long du fleuve Mékong, traversée de l'immense lac Tonlé Sap…
Rencontre avec deux Roubaisiennes
Autre moment fort : la rencontre avec la soeur de Chak Vanna, une Cambodgienne qui a fui le génocide orchestré par les Khmers rouges en s'installant à Roubaix, en France. « A l'âge de la retraite, elle a recherché et retrouvé des membres de sa famille au Cambodge et dont elle n'avait plus de nouvelles depuis trois décennies », raconte Patrick Lecomte. Si la langue française est de moins en moins pratiquée sur place, notamment par les jeunes, le développement est considérable dans la capitale Phnom Pehn où de grands centres commerciaux et de grandes marques internationales ont pignon sur rue. Brigitte Thibaut a par ailleurs apprécié la cuisine locale, plutôt poivrée, à base de riz, poissons et fruits. Chaque année, Som Sun Sreng retourne au Cambodge, jamais les mains vides. Les liens d'entraide et de partage y sont indéfectibles et participent à l'édification d'un avenir toujours plus prometteur dans le pays natal du président roncquois de l'ASDC. (Photos Patrick Lecomte et Som Sun Sreng) |
Gaspillage alimentaire : quand les enfants choisissent leur repas |
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Jeudi, 16 Janvier 2014 02:00 |
Belle expérience du côté de la restauration scolaire, dans le cadre de l'opération de lutte contre le gaspillage alimentaire menée depuis l'année dernière dans les écoles. Le 16 janvier, le repas servi aux enfants de maternelle et primaire a été pour la première fois choisi par les élèves eux-mêmes. « C'est à l'issue d'une réflexion avec les animateurs des activités périscolaires qu'a émergé cette idée », explique Florence Derveaux, responsable des affaires scolaires, « deux groupes d'une petite dizaine d'enfants des écoles Brel et Picasso ont été désignés pour choisir leur menu. On leur a demandé d'être créatifs, en s'inspirant de ce qu'ils ont déjà pu manger au restaurant ou en famille. Après une première proposition infructueuse, pas suffisamment équilibrée, le choix s'est arrêté sur un menu assez inhabituel : verrine de tomate/mozarella en entrée, pilons de poulets aux figues, chou-fleur et rösti en plat principal, tarte tatin caramel et beurre salé en dessert. » 1150 repas de ce type ont été servisle 16 janvier dans les écoles roncquoises. Il en sera de même une fois par mois - prochaine date fixée au 20 mars - et les écoles choisiront à tour de rôle le menu ainsi servi dans tous les établissements. Objectif : réduire le gaspillage alimentaire en misant sur la préférence des enfants. Apparemment, à l'école Brel, cela a plutôt bien fonctionné avec des avis favorables à l'heure du déjeuner. Verdict en juin prochain quand tous les groupes scolaires auront planché, Curie-Jaurès, Triolet-Neruda, Kergomard-Pergaud. On saura alors si l'investissement supplémentaire du personnel de la restauration municipale aura été payant ou non ! |
Plus d’une centaine de sapins broyés |
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Mardi, 14 Janvier 2014 02:00 |
Pour sa 4ème édition, l'opération de collecte et de broyage des sapins de Noël a franchi un nouveau palier puisque, pour la première fois, plus d'une centaine de sapins de toutes les tailles ont été broyés au collège Eluard le 14 janvier, sous une pluie froide. Seuls, deux d'entre eux avaient gardé leurs racines. Ils seront replantés. On avait recensé une trentaine de sapins début 2011, puis une soixantaine l'année suivante avant d'en totaliser 79 l'année dernière. Cette fois, avec une bonne centaine de sapins dont trente ont été déposés par une équipe de l'hypermarché Auchan, cette opération menée conjointement par le collège Eluard et la Ville prend tout son sens. Et l'an prochain, l'hypermarché roncquois annonce que l'intégralité de ses sapins utilisés durant les fêtes seront déposés au collège, soit près de 80, ce qui devrait faire encore sensiblement monter le nombre à l'issue de la collecte de début janvier. Broyés, ces sapins redeviendront du compost destiné aux parc publics roncquois. Une manière intelligente et collective de transformer des sapins décoratifs en déchets verts. |
Des collectionneurs de France et de Belgique |
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Dimanche, 12 Janvier 2014 02:00 |
Le 12 janvier, à la salle Stelandre au Blanc-Four, le traditionnel rendez-vous de la bourse aux collectionneurs organisé par l'association « Roncq toutes collections » a attiré 51 participants, professionnels et particuliers, venus de différentes régions (Nord, Picardie...) et même de Belgique (Anvers...). Autant que l'affluence était au rendez-vous, particulièrement en matinée. Monnaie, figurines, voitures miniatures, soldats de plomb, photos, timbres, cartes postales, livres… tous ces précieux objets étaient à portée de main pour être négociés à la vente ou à l'échange. C'est dans une fièvre propre aux rencontres entre passionnés que s'est déroulée cette manifestation, un rendez-vous toujours très prisé et qui fait rayonner Roncq bien au-delà des frontières de la Métropole ! (Ph. Thierry Thorel) |
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