Eau du robinet : restriction recommandée pour les nourrissons et les femmes enceintes |
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Jeudi, 12 Septembre 2019 11:43 |
Conformément à la conférence des Maires de juin dernier et en application de l'arrêté préfectoral du 25 octobre 2012, la Métropole Européenne de Lille, en lien avec les services de l'Etat et l'Agence Régionale de Santé, vous informe qu'à compter du 17 septembre 2019, une restriction de la consommation d'eau du robinet à des fins alimentaires pour les nourrissons de moins de 6 mois est recommandée, par principe de précaution dès qu'elle présente une teneur en perchlorates supérieure à 4 microgrammes par litre. Cette recommandation concerne également les femmes enceintes et les femmes allaitantes, dès lors que la concentration en ions perchlorates dépasse 15 microgrammes par litre. A ce jour, ce seuil n'a pas été atteint sur le territoire de la MEL. Néanmoins, trois années de sécheresse consécutives ont conduit à un abaissement historique des nappes phréatiques. Devant cette situation, les différents acteurs du service de l'eau de la Métropole Européenne de Lille ont mis en oeuvre, dès le mois de janvier 2019, des actions visant à sécuriser la ressource via, notamment, une diversification des sources d'approvisionnement. Précisons que l'eau reste potable, le perchlorate ne faisant pas partie des paramètres réglementaires définissant la potabilité de l'eau. La durée de cette recommandation de restriction de consommation pour les nourrissons de moins de 6 mois dépendra de la recharge des nappes phréatiques. |
L’émerveillement théâtral à « La Source » |
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Jeudi, 12 Septembre 2019 11:14 |
Déjà enfant, Jean-Marc Chotteau pratiquait le théâtre, séduit par les poèmes que lisait un acteur sur le petit écran de télévision en noir et blanc installé à la maison. « Je me disais qu'il fallait que je fasse comme ce mec !», se souvient-il avec ce rire qui incarne si bien le théâtre populaire. Son parcours a été façonné par cette passion précoce et cette envie irrépressible de jouer et de créer : Conservatoire de Lille, intermittent du spectacle, fondateur d'une troupe amateur puis d'une compagnie théâtrale qui deviendra « La Virgule » - le Centre transfrontalier de création théâtrale Mouscron-Tourcoing – et bien évidemment auteur et metteur en scène. Le public constitué notamment de 1200 abonnés ne le lâche pas. Il le suit et se déplace au « Salon de théâtre » du Bd Gambetta, au théâtre municipal de Tourcoing et au centre Marius Staquet de Mouscron. Gourmand de tout partenariat qui s'offre à lui, Jean-Marc Chotteau partage désormais son émerveillement théâtral à « La Source ». Avec « Fumistes ! » et des textes d'Alphonse Allais pour une présentation désopilante de monochromes lors des Journées du Patrimoine le 21 septembre et « Prises de becs dans un gallodrome » le 14 décembre, des combats de couples rythmés par des dialogues ciselés à la Feydau dans un décor de combats de coqs, tout un programme tout aussi hilarant !
-Sur quelle base s'inscrit cette collaboration entre « La Virgule » et la Ville de Roncq ?
Jean-Marc Chotteau : « on est sur une collaboration de trois ans au rythme d'un grand spectacle annuel et de deux spectacles annuels de petite forme dans la salle de cinéma Gérard-Philipe. Notre engagement passera aussi par des ateliers de sensibilisation au théâtre dans les écoles, en lien avec les enseignants(es). »
-Vous pratiquez le théâtre depuis l'âge de 10 ans, vous en avez 70 aujourd‘hui, que pouvez-vous dire de votre parcours aux Ronquois(es) qui ne vous connaissent pas encore ?
J.M.C. : « Je suis né à Lille, j'ai vécu à Croix, j'ai fait mes études à Roubaix et à Villeneuve d'Ascq et ma passion pour le théâtre est en effet né dans mon enfance. Tout est venu de la lecture de poèmes par un acteur sur le petit écran de la télé familiale. On disait de moi à 6-7 ans que je lisais bien. J'apprenais des textes par coeur comme « La légende des siècles » de Victor Hugo. Ma participation à un concours organisé par la ville de Roubaix m'a valu de passer au Colysée à l'âge de 12 ans. J'ai fait aussi de la radio comme comédien à l'ORTF. Après le Conservatoire de Lille, j'ai créé une troupe de théâtre amateur à Croix, j'ai été un temps professeur de lettres modernes à Hénin-Beaumont. J'ai eu de la chance quand j'ai été repéré à la sortie du Conservatoire par le directeur du Centre Dramatique National, je suis alors devenu intermittent du spectacle pendant six ans. A la demande de Pierre Mauroy, à la fin des années 70, j'ai écrit une pièce pour l'inauguration du beffroi de Lille et qui a connu un gros succès, « La revue, 1932 ou les mémoires d'un cabaret concert lillois ». C'est par frustration que j'ai décidé de créer ma compagnie théâtrale en ayant envie de m'installer quelque part, cela a été à Tourcoing, au « Salon de théâtre » Bd Gambetta où sont venus jouer en tant qu'invités des acteurs comme Jean-Pierre Cassel, Jean-Pierre Chabrol… beaucoup de jeunes compagnies sont passées par cette salle intimiste de 80 places. Mais on s'est vite trouvé à l'étroit et on a noué des partenariats dont le 1er a été négocié avec Mouscron. Nos représentations se déroulent désormais dans trois salles, deux à Tourcoing et une à Mouscron. »
-Dans cette grande tradition du théâtre populaire, vous continuez à vous émerveiller, à partager avec le public, c'est ce que vous poursuivrez à Roncq ? J.M.C. : « Je souhaite qu'il y ait le plus de Roncquois possible lors de mes représentations «à « La Source », bien évidemment. Je propose des spectacles à la fois exigeants et populaires, en faisant rire les gens. Ce sera le cas avec « Prises de becs au gallodrome » le 14 décembre prochain, une pièce qui tourne depuis l'an 2000. Ces prises de becs à la Feydeau sont un régal pour tous les publics. Vous savez, dans mes spectateurs abonnés, il y a déjà des Roncquois, je sais qu'ils me suivront tout autant dans leur commune. » (Interview Patrick Bonte, Photos Thierry Thorel)
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Rue du Dronckaert : réouverture en sens unique du tronçon Av. de Flandre/Bd d’Halluin |
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Mardi, 10 Septembre 2019 11:17 |
En raison des travaux de création d'un réseau de transport de chaleur menés par la société SADE pour le compte de la Métropole Européenne de Lille, des perturbations de circulation sont à craindre jusque fin novembre dans le secteur rue du Dronckaert/Bd d'Halluin. Mais, depuis le 9 septembre en fin de journée, la rue du Dronckaert est rouverte à la circulation en sens unique et à 30Km/h entre l'Av. de Flandre et le Bd d'Halluin. Parallèlement le chantier d'enfouissement des canalisations de ce réseau de transport de chaleur vient de démarrer en demi-chaussée le long de ce tronçon de la rue du Dronckaert. Il devrait se terminer fin novembre. |
Incendie à Actival dans la nuit du 8 au 9 septembre : de gros dégâts matériels |
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Lundi, 09 Septembre 2019 10:01 |
Pour une raison que les experts devront déterminer, un incendie s'est déclaré dans l'un des bâtiments d'Actival I dans la nuit du dimanche 8 au lundi 9 septembre, vers 3h50. Le feu a pris dans un bureau arrière du restaurant « Le Bar à Becq'ter » au 301 rue de Lille mais c'est l'entreprise mitoyenne d'électricité « MC2i » qui a été entièrement ravagée par les flammes. Très rapidement, les sapeurs pompiers des centres de secours de Bousbecque et de Tourcoing ont convergé vers les lieux du sinistre et ont déployé quatre lances dont une sur échelle. Le feu a pu rapidement être maîtrisé et on ne déplore aucun blessé. En revanche, les dégâts matériels sont importants. La société MC2i sera rapatriée rapidement dans d'autres locaux d'Actival comme le souligne Walter Citerne, président des copropriétaires d'Actival. En ce qui concerne le restaurant « Le Bar à Becq'ter » dont la cuisine a été dévastée par les flammes, il est bien évidemment fermé pour le moment. Lundi matin, les experts étaient sur place pour évaluer les dégâts et tenter de déterminer l'origine du sinistre. Les pompiers, quant à eux, étaient en surveillance dans la matinée de lundi pour éviter toute reprise de l'incendie. (Photos de nuit Sonia Grandais)
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Mares vidées par la sécheresse : sauvetage des poissons |
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Vendredi, 06 Septembre 2019 12:14 |
La sécheresse consécutive à de fortes chaleurs et à la quasi-absence de précipitations ces derniers mois n'en finit pas d'avoir des conséquences. La Ville a ainsi pris contact avec le service de l'eau de la Direction Départementale du Territoire et de la Mer pour respecter le cadre légal des mesures à envisager. Rappelons que le département du Nord comme beaucoup d'autres est actuellement en alerte sécheresse jusqu'au 30 septembre. Les équipes techniques de la Ville ont pu, dans le respect de la loi, être à pied d'oeuvre le 6 septembre en matinée pour assurer le sauvetage des dizaines de petits poissons – gardons… - des mares du Bois Leurent et du parc Yves-Croës. Deux bonnes nouvelles malgré cet assèchement : l'écosystème ne sera pas impacté par cette situation climatique exceptionnelle et les mares ainsi vidées naturellement permettent leur nettoyage, l'occasion de constater le respect exemplaire par les Roncquois(es) de ces étangs où aucun déchet n'a été retrouvé. Rappelons qu'il est formellement interdit d'utiliser les bouches à incendie. La restriction d'eau est l'affaire de toutes et de tous à tout moment - et pas seulement en période de sécheresse - cette nécessité absolue est primordiale dans le contexte environnemental actuel. |
Sentier du Pellegrin : fin des travaux en octobre |
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Vendredi, 06 Septembre 2019 10:34 |
C'est l'aboutissement d'un chantier de longue date – près de 30 ans d'évolution entre le programme des courées et les ateliers de co-production – mais cette fois le chantier d'aménagement de voirie à l'initiative de la MEL et de la Ville est bien lancé et devrait s'achever en octobre. Cet aménagement permettra de tourner la page de l'accès difficile actuel et améliorera sans commune mesure la qualité de vie dans ce secteur. Ce chantier de cinq mois consiste à aménager une chaussée de 5 mètres de largeur, de nombreuses places de stationnement, en long ou perpendiculaires, ainsi que l'aménagement d'une noue. Tout est bien évidemment mis en oeuvre pour limiter le plus possible la gêne occasionnée. Merci d'avance de votre compréhension. |
Dépôts d’ordures sauvages : stop aux incivilités ! |
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Jeudi, 05 Septembre 2019 16:05 |
Encore trop fréquemment des dépôts d'ordures sauvages sont signalés sur le territoire roncquois. Cette pratique interdite, voire délictueuse dans certains cas, peut coûter cher aux contrevenants, d'autant que le « pas vu pas pris » est de moins en moins vrai. La vigilance des riverains, le maillage assuré par les caméras de vidéoprotection, les actions conjointes des polices municipale et nationale concourent à retrouver rapidement les fautifs. Les amendes des contraventions, forfaitaires ou fixées par le juge du tribunal de police, s'échelonnent de 68€ (jet de mégot, bouteille, emballage…) à 3000€ (récidive d'un dépôt sauvage avec véhicule). Le 5 août dernier en matinée, un dépôt d'immondices laissé en souffrance Chemin de la Viscourt a illustré un cas de figure hélas bien connu des services de police. Il a aussi montré combien il est désormais difficile aux auteurs d'échapper à l'efficacité des actions mises en place. La sagacité d'un riverain a permis de relever l'heure à laquelle le contrevenant a procédé. Au vu des constatations policières opérées sur place, il ne faisait aucun doute que ce dépôt avait été effectué à l'aide d'un véhicule utilitaire doté d'une benne. Dès lors, la consultation des caméras de vidéoprotection s'est avérée fructueuse pour l'opératrice de la Police Municipale. Le véhicule a été identifié et, après audition de son propriétaire par les services de Police Nationale, celui-ci a reconnu les faits et s'est acquitté du montant du préjudice estimé par la Ville. La procédure suit désormais son cours au Tribunal Administratif et le contrevenant risque une amende de 1500€. Les personnes coupables d'abandonner, de jeter ou de déverser des ordures, déchets, déjections, matériaux, liquides insalubres ou tout autre objet de quelque nature que ce soit, s'exposent à de telles amendes graduées en fonction de la gravité intentionnelle des faits : 68, 90, 135, 1500€, voire plus. Les polices municipale et nationale, sur la base d'informations circonstanciées et précises relayées par les riverains sur les réseaux sociaux ou les outils numériques mis à disposition par la Ville - l'application « Tell My City » - mettent tout en oeuvre pour déjouer ces pratiques illégales et irresponsables. (Photos Thierry Thorel)
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Le cinéma roncquois, 110 ans après… |
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Jeudi, 05 Septembre 2019 12:11 |
Le 17 juillet dernier, s'est déroulée la 1ère projection dans la nouvelle salle de cinéma de 140 places à « La Source », mettant ainsi fin à la salle de quartier du 40 rue Henri-Barbusse. Si cette salle avait été rouverte en 1988, l'histoire du cinéma roncquois remonte au début du XXème siècle. Plonger dans l'histoire de la salle de cinéma de Roncq, c'est comme remonter aux origines du cinématographe et à l'époque des frères Lumière. C'est en effet en 1909 que Polydor Verchaere obtient de la municipalité et donc du Maire d'alors, Désiré Leurent-Lefort, un avis favorable pour ouvrir un cinématographe selon une réglementation rigoureuse : s'assurer de la sécurité des personnes, respecter la morale publique, veiller à l'hygiène, proposer des séances que les dimanches et les samedis, deux seaux d'eau devront être posés en permanence dans la cabine de projection… Une fois le règlement accepté, la salle a pu ouvrir rue des Chats-Huants (l'actuelle rue Henri-Barbusse), à l'angle de la rue de la Briqueterie. L'installation est alors rudimentaire : un sol en terre battue, une toile blanche tendue sur le mur servant d'écran, des bancs et quelques chaises pour les places les plus chères. Avant 1914, la production cinématographique est faible, c'est encore le temps des pionniers. On en parlait comme d'une attraction foraine. Les films étaient muets et les images défilaient grâce à une « lanterne magique ». Les spectateurs appréciaient les films de Georges Méliès tels que « Voyage dans la lune », « L'homme à la tête de caoutchouc » ou encore « Les quatre cents coups du diable ».
Le cinéma de Polydor a été détruit par un obus en octobre 1918. Il en fit construire un autre, plus moderne, dans la même rue que le précédent, mais à l'emplacement du cinéma qui a fermé fin juin dernier, au 40 rue Henri-Barbusse. Doté d'un balcon et d'une buvette, il pouvait accueillir 300 spectateurs. Les séances se déroulaient le samedi soir et le dimanche en matinée et en soirée. Ce n'était pas encore le cinéma parlant mais les films étaient accompagnés par un pianiste qui s'adaptait au rythme effréné des images.
Réouverture en 1988
En 1931, année de l'apparition du cinéma parlant, Urbain Verschaere a succédé à son père. En 1935, René Saint-Venant l'a remplacé avant qu'un an plus tard Marcel Delmotte ne prenne la direction de la salle tout en nommant Julien Bocktaels comme gérant. Opérateur en titre, il sera aidé par son épouse et son fils Albert qui lui succédera par la suite jusqu'à son départ au « Central ciné » à Tourcoing. Robert Nollet deviendra à son tour opérateur en titre ensuite. Au début des années 50, le cinéma roncquois connut un nouvel essor. La télé en était encore à ses balbutiements. Pour distraire la population, trois séances hebdomadaires étaient proposées : le samedi à 19h30 et le dimanche à 16h et à 19h. Avec un court métrage en 1ère partie suivi des actualités et le grand film après l'entracte. Environ 10 bobines par film étaient projetées grâce à deux appareils fonctionnant en alternance. Louis Doye était préposé à la vente des billets, Raymond Loonis les contrôlait à l'entrée de la salle et Julien et Germaine Bocktaels oeuvraient à la buvette. Au cours des années 60, le développement de la télévision a entraîné une chute progressive de la fréquentation de la salle et donc des recettes. Au regard des frais trop importants à engager pour répondre aux normes de sécurité, le cinéma a dû cesser ses activités en 1967. Après d'importantes transformations, la salle de cinéma a rouvert ses portes en 1988, au même emplacement à l'intérieur de la Maison des associations. La salle a alors fièrement porté le nom « Gérard-Philipe », du nom du célèbre acteur français trop tôt décédé en 1959. Le cinéma associatif roncquois d'aujourd'hui, fort de 45 bénévoles et deux salariés, a su préserver l'état d'esprit noble d'une salle de quartier qui a toujours fait son attrait : convivialité et esprit familial, prix attractifs et confort.
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