Le chantier de construction de l'opération d'habitat "Les carrés verts" par Notre Logis, a démarré le 25 février dernier. Il est composé de 67 logements répartis dans cinq plots collectifs en R+2 et R+3 et d'une Maison Relais à l'entrée du site, rue du Dronckaert, face à la concession Citroën. 
La Maison Relais, en R+2 en bordure de la rue du Dronckaert, arbore désormais son volume final. Les techniciens de la société CGC s'emploient à poser les maçonneries extérieures et les briques de parement alors que le travail des plaquistes, des électriciens et des plombiers a démarré à l'intérieur.

Du côté des plots collectifs, en fond de parcelle sur l'ancien site Promousse, la Compagnie Générale de Construction a terminé le gros oeuvre de trois des cinq plots qui laissent ainsi apparaître leur volume définitif en R+2. Les deux derniers plots vont sortir de terre dans les semaines qui viennent.   

 Le 10 octobre, à l'initiative des services de Police du Commissariat de Tourcoing et avec l'accord de Christine Verpoorten, Principale du collège P. Eluard, les élèves de 6 et de 5ème de l'établissement public ont été sensibilisés durant une heure aux dangers de la consommation des drogues en général, tant les produits stupéfiants interdits que le tabac et l'alcool autorisés mais réglementés.
Bruno Delbarre, officier de prévention rattaché au commissariat de Tourcoing, à l'origine de cette action et Guillaume Stieremans, le « Monsieur drogues » de la police, plus singulièrement appelé Policier Formateur Anti Drogue « P.F.A.D »,  sont intervenus sans complaisance mais avec persuasion auprès des collégiens roncquois.   
Cette action de prévention avait pour objectif d'alerter les jeunes avant qu'ils ne soient un jour confrontés à des conduites addictives et extrêmement dangereuses, à la fois pour eux-mêmes et autrui. Si les collégiens connaissent bien les noms de ces drogues, cannabis, héroïne, cocaïne, ecstasy… mais aussi alcool et tabac, ils ignorent encore trop souvent les conséquences de leur consommation.
« La drogue va attaquer les neurones du cerveau et nuire à votre santé et à votre comportement », a rappelé Guillaume Stieremans, « on peut s'injecter des doses d'héroïne dans toutes les parties du corps, y compris par injection intra oculaire ».
Sous l'emprise de la drogue, le monde se déforme, « on ne voit plus les mêmes choses, on ne ressent plus les douleurs, on n'apprécie plus les distances réelles, d'autant plus à bord d'un véhicule ». Le récit de quelques faits divers vécus par les policiers (défenestration suite à des hallucinations, accidents de la route…) a eu un effet percutant auprès des collégiens.
« On est là pour vous ouvrir les yeux, pour vous dissuader de céder à cette consommation qui va gâcher votre vie et celle de vos proches », a rappelé Guillaume Stieremans. Bruno Delbarre a insisté sur les textes en vigueur, tant pour la possession, l'utilisation, la cession et le trafic des produits interdits, où le code pénal et de la santé public prévoit des peines d'emprisonnement et amendes conséquentes. Le message pertinent a été bien reçu.